PRÉJUDICE – Le club de la capitale demande à la chanteuse M.I.A. de retirer l’image d’elle avec un maillot du PSG dans son dernier clip.
Le PSG a réclamé à la chanteuse M.I.A. le retrait des images la montrant vêtue d’un maillot détourné du club, dans le clip de sa chanson Borders.
« Un préjudice d’image ». « Il y a donc une affaire M.I.A. contre PSG », a ironisé la chanteuse sur son compte Twitter, peu après avoir publié la longue lettre émanant du club parisien, signée par son directeur général Jean-Claude Blanc et datée du 14 décembre. « En nous causant un préjudice d’image, vous avez indûment pris avantage de la considérable réputation de notre club », y écrit Jean-Claude Blanc, « vos actions sont en conséquence à l’origine d’un préjudice économique et d’image ».
Paris demande le retrait de l’image. « Nous vous demandons formellement, dans les 24 heures suivant la réception de cette lettre, de mettre un terme à la diffusion sur tout support des images montrant le maillot du PSG dans le clip Borders ou dans tout autre clip, de cesser d’utiliser notre image et marque sans notre autorisation, de compenser le tort que vous nous avez occasionné », écrit encore le directeur général du PSG. « Nous nous réservons le droit de rechercher les moyens judiciaires disponibles pour réparer le préjudice déjà subi et à venir, et nous nous réservons le droit d’entamer toute procédure, y compris judiciaire, si besoin, pour défendre nos intérêts », indique encore Jean-Claude Blanc.
— M.I.A (@MIAuniverse) 11 Janvier 2016
Le sponsor détourné. La chanteuse a répondu lundi en publiant sur son compte une capture d’écran de son clip, où elle apparaît vêtue d’un maillot du club parisien dont le sponsor, la compagnie aérienne Fly Emirates, a été détourné en « Fly Pirates ». Dans ce clip, la chanteuse met en scène le parcours de migrants traversant la Méditerranée pour rejoindre l’Europe. « Nous considérons que l’utilisation de notre marque et image dans un clip dénonçant le traitement des réfugiés est une source de discrédit pour notre club et fausse notre politique de communication publique », explique Jean-Claude Blanc dans sa lettre.