ACTUS LOCALESPOLITIQUE Le remorqueur calédonien Cyathea en route pour le fenua Charlie Réné 2024-11-29 29 Nov 2024 Charlie Réné Presque deux mois après l’accident du Aito Nui II, le remorqueur calédonien loué par le port autonome vient de quitter Nouméa. Il est attendu à Papeete le 10 décembre « ce qui lui permettra d’assurer le ravitaillement du Pays pour les fêtes de fin d’année », écrit le gouvernement. Aucune précision en revanche, sur l’étendue des dégâts sous la coque du Aito Nui II, ou sur les circonstances de son choc violent contre une patate de corail le 4 octobre dernier à Hitia’a. Lire aussi : L’État lance une enquête sur l’accident du Aito Nui II Le Cyathea a quitté Nouméa jeudi après-midi. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Grands travaux et des transports dans un communiqué ce vendredi. Ce remorqueur de 55 tonnes de traction a été loué pour remplacer temporairement le Aito Nui II, remorqueur le plus puissant et le plus récent du Port autonome de Papeete qui est immobilisé depuis un accident de navigation le 4 octobre. Le Cyathea, un bateau moderne puisqu’il est sorti de chantier en 2020, et d’une puissance presque équivalente à celle du Aito Nui II, est la propriété de la Sora-Sorecal, société qui assure le remorquage des cargos et minéraliers à Nouméa et en province Sud. « Le remorqueur calédonien est attendu au Port de Papeete le mardi 10 décembre 2024, ce qui permettra d’assurer le ravitaillement du Pays pour les fêtes de fin d’année », précise le ministère. L’absence du Aito Nui II a en effet contraint plusieurs cargos de grande taille à annuler leur escale à Tahiti ces dernières semaines, le Aito Nui I et les petits remorqueurs de la Marine lui prêtant main forte n’étant pas assez puissants pour assurer la manœuvre par mauvais temps. Le Pays et le Port autonome ne donnent pas de précisions sur les expertises conduites ces dernières semaines sur la coque et la quille du Aito Nui II, qui a été mis à sec sur le dock flottant. Le 4 octobre dernier, ce navire bardé d’équipement électronique avait heurté une patate de corail sur son retour de Hitia’a où il avait assisté la manœuvre d’un navire gazier. Le port avait immédiatement lancé une enquête interne sur cet accident difficilement explicable – son directeur Jean-Paul Le Caill promettait même de trouver « des responsabilités » – et les services maritimes de l’État avaient plus récemment ouvert leur propre enquête. Aucune nouvelle n’est à ce stade donnée sur l’avancée de ces procédures. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)