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Le Rimap forme ses réservistes polynésiens

Depuis le 25 octobre, 27 jeunes Polynésiens suivent la formation initiale du réserviste (FMIR) dispensée par le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique de Polynésie et jusqu’au 6 novembre. À l’issue, ils rejoindront la 1ère compagnie de réserve du Rimap pour servir les armées « à temps partiel », 60 à 120 jours par an.

Devenir militaire à temps partiel, c’est ce que choisissent 27 jeunes Polynésiens qui suivent depuis le 25 octobre et jusqu’au 6 novembre la FMIR – formation initiale du réserviste. À l’issue de cette formation, ils rejoindront là première compagnie de réserve du RIMAP-Polynésie qui compte 170 réservistes. Ils participeront comme les autres militaires aux activités du régiment. À l’exception près qu’ils sont à temps partiel, pour 60 à 120 jours de service par an. « Les profils sont variés » indique le communiqué : « salariés, fonctionnaires, étudiants, etc.. », 32% d’entre eux ont moins de 30 ans et 20% sont des femmes.

Pour devenir réserviste et pouvoir prétendre suivre la FMIR, il faut remplir plusieurs critères : « être de nationalité française, âgé de dix-sept ans au moins, être en règle concernant la journée de défense et citoyenneté, ne pas avoir été condamné à la perte des droits civique ou à l’interdiction d’exercer un emploi public, ou à une peine criminelle, ou à la destitution ou à la perte du grade dans les conditions », et enfin « posséder l’ensemble des aptitudes requises et, notamment, médicales ». 

Bien entendu, les réservistes doivent remplir des obligations en terme de durée de service suivant la situation et les besoins des armées. Leurs missions consistent à « apporter un renfort temporaire aux forces armées en particulier pour la protection du territoire national (Sentinelle, Vigipirate) et les opérations conduites à l’extérieur », « participer au service quotidien des unités (patrouille de surveillance, dispositifs de recherche, missions de sécurité publique ou d’action contre la délinquance…) », « secourir des populations sinistrées à l’occasion de catastrophes naturelles, accidentelles ou provoquées » et enfin « donner une expertise dans des domaines où l’armée connaît des besoins ponctuels » détaille le communiqué.

Avec communiqué.

©ComSup FAPF

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