Le navire de commerce Saint Xavier Maris Stella III, qui a subi une avarie près de l’atoll de Tahanea, est en cours de remorquage vers Papeete par le Maroa.
Le mercredi 8 mars à 15h45 (heure locale), le JRCC Tahiti reçoit un message du Saint Xavier Maris Stella III, goélette en charge de la desserte des îles dans l’archipel des Tuamotu, se signalant en avarie de propulsion. Le navire, à quelques nautiques au nord de l’atoll de Tahanea, est tracté par sa barge pour l’éloigner des côtes.
Au cours des heures qui ont suivi, une équipe de gestion d’intervention renforcée s’est mise en place au JRCC sous l’autorité du haut-commissaire Éric Spitz afin de coordonner le plus efficacement possible les actions du navire dans l’attente d’une solution de remorquage proposée par l’armateur.
En prenant en compte le danger occasionné par la dérive générale des vents et des courants pouvant mener à un échouement au cœur de la réserve de biosphère de Fakarava, l’armateur du navire a été mis en demeure de faire cesser le danger avant 6 heures du matin ce vendredi par le haut-commissaire.
Par mesure de précaution, le commandant de zone maritime et conseiller au titre de l’Action de l’État en mer du haut-commissaire, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné a proposé par anticipation le concours du remorqueur portuaire et côtier Maroa afin d’assurer au besoin un remorquage d’urgence.
L’armateur n’ayant pu trouver de solution satisfaisante pour arrêter la dérive de son navire à l’échéance de la mise en demeure, le RPC Maroa s’est vu contraint de prendre en charge ce matin à 7h30 le remorquage du Saint-Xavier Maris Stella III au frais de la compagnie. Sous la coordination du JRCC, le remorquage jusqu’au port de Papeete devrait durer plusieurs jours.
C’est un nouveau coup dur pour la Société de navigation des Tuamotu de la famille Salem. En 2021, le Saint Xavier Maris Stella IV avait dû être remorqué par le Maroa depuis Rangiroa. En mai 2022, une autre panne était survenue à Ahe et avait affecté plusieurs semaines d’activité. Le 17 février dernier, ce même navire était mis à l’arrêt pour au moins un mois après une panne du moteur principal.
Avec communiqué