PROFIL – L’homme suspecté de crime cannibale dans les Hautes-Pyrénées avait effectué des missions en Afghanistan.
L’INFO. L’homme suspecté de crime cannibale dans les Hautes-Pyrénées, présenté au départ comme un sans-abri, était un caporal ayant effectué des missions en Afghanistan, qui a quitté le régiment d’infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers fin octobre, a-t-on appris lundi auprès du régiment. Le jeune homme de 26 ans, soupçonné d’avoir mangé une partie du coeur d’un vieillard de 90 ans tué le 15 novembre, avait passé des suivis médicaux « de manière normale », a déclaré à l’AFP le commandement du régiment.
Insoupçonnable. “C’est un marsouin qui a servi au régiment pendant cinq ans”, a déclaré le régiment d’infanterie chars de marine (RICM) dans lequel il a servi. “Il ne nous a posé aucun problème durant son passage”, a ajouté la communication de l’armée.
« Dans le cadre de ses missions en Afghanistan il a fait toute la préparation qui précède, et, à son retour il a participé aux séances retour de manière normale », a-t-on ajouté de même source.
Un départ étrange. Élément sans problème, c’est naturellement que l’armée lui a proposé une prolongation de contrat, offre qu’il a refusé. Plus étrange encore, il a également rejeté l’idée d’un reclassement dans le civil que lui a tendue l’Armée. “Il avait indiqué qu’il était certain de trouver ‘un job’” pour travailler dans le domaine “de la peinture” a conclut le régiment.
Une démence. Interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi, l’ancien militaire a reconnu les faits tout en étant manifestement dans un état anormal. Ses auditions ont tourné court devant son état de santé mentale. Son examen psychiatrique a révélé qu’il répondait à “des voix, des messages qu’il recevait et qui lui disaient d’agir ainsi”.
Le cannibalisme avéré. L’autopsie de sa victime présumée a en tout cas établit qu’une partie du coeur du nonagénaire avait été extraite de la cage thoracique de la victime. Il a également été confirmé que la langue avait été sectionnée.
Selon Sud Ouest, ce sont des analyses supplémentaires qui pourront dire si le morceau de viande retrouvé cuit dans une assiette avec des haricots près de la victime est d’origine humaine ou pas.