Le président du Secosud, Anthony Jamet, a justifié l’augmentation des tarifs de l’électricité par les hausses du prix du baril de pétrole et de la redevance de la TEP. Il affirme avoir voulu préserver le pouvoir d’achat des « foyers les plus démunis » malgré l’augmentation.
Le président du syndicat pour l’électrification des communes du Sud de Tahiti (Secosud), Anthony Jamet, a confirmé mercredi matin au cours d’une conférence de presse l’augmentation des tarifs de l’électricité pour les quatre communes de Hitia’a o te ra, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest et Teva i uta. Le maire de Taiarapu Est a expliqué que pour des raisons « d’obligations contractuelles aussi bien juridiques que financières, mais aussi en raison de l’évolution à la hausse du fuel et de la taxe de la Tep », le conseil syndical avait décidé mardi soir à l’unanimité de voter en faveur de cette actualisation des prix de l’électricité.
Pour éviter la grogne, Anthony Jamet affirme que le conseil syndical a voulu « préserver le pouvoir d’achat des foyers les plus démunis, qui verront leurs factures mensuelles augmenter de 90 Fcfp ». S’il a confirmé avoir agi sous la menace d’un recours du concessionnaire, l’élu n’a pas souhaité commenter le « timing » de cette décision prise évidemment après les territoriales.
Le président de Secosud, Anthony Jamet, a aussi affirmé pour si le baril de fuel venait à baisser ou à augmenter, cela sera automatiquement répercuté sur le prix de l’électricité.
Plus résigné, le tavana de Hitia’a o te ra, Dauphin Domingo, a affirmé qu’il ne « fallait pas rêver » et que le tarif de l’électricité continuerait d’augmenter avec la hausse du baril de pétrole. Des propos loin d’être partagés par le président du Secosud pour qui, entre les deux augmentations de juillet 2018 et mars 2019 : « il peut se passer beaucoup de choses ».