Le Conseil des ministres a acté ce mardi une revalorisation du salaire minimum applicable dès ce mercredi 1er mai. Une hausse de 4000 francs mensuels, soit 2,38%, qui devrait faciliter les discussions de la fête du Travail. Mais plutôt qu’un geste, il s’agit d’une obligation pour le gouvernement, qui a ajusté, comme l’exige le Code du Travail, le Smig sur l’inflation.
1 024,74 francs par heure, 173 181,06 francs par mois. Ce sont les nouveaux montants du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) actés ce mardi en Conseil des ministres. Une revalorisation qui tombe à pic, puisque le gouvernement doit rencontrer mercredi matin, les syndicats du public et du privé pour la traditionnelle session de discussions sociales du 1er mai. La hausse des salaires fait d’ailleurs partie, avec la lutte contre les faux-patentés et le fonds d’aide aux salariés licenciés, des trois grandes revendications sur laquelle les centrales représentatives du pays se sont accordées. « Ça fait partie du programme du Tavini de faire baisser les prix, expliquait ainsi le secrétaire général de la CSTP-FO Patrick Galenon il y a quelques jours. Comme les prix n’ont pas baissé, les travailleurs demandent des augmentations proportionnelles aux prix qui n’ont pas baissé. On doit être aux alentours de 6 ou 7% ».
Le gouvernement, lui s’en est tenu à l’application du Code du Travail qui oblige le gouvernement à revaloriser le Smig lorsque l’indice des prix a augmenté de plus de 2% depuis la dernière révision. C’est à dire, en l’espèce, la révision du 1er janvier 2023, qui était basé sur l’indice des prix à la consommation de novembre 2022. Depuis cette date, l’indice calculé par l’ISPF a augmenté de 2,38%, ce qui est donc le chiffre retenu pour la revalorisation de ce 1er mai. Le Smig mensuel augmente de 4 028 francs.