La fusion des lycées Aorai et Taaone est prévue pour la rentrée 2019-2020 en vue de la création d’un « lycée d’excellence ». Mais le syndicat Sneeta-FO s’oppose à cette décision, estimant qu’il s’agit d’une « situation imposée dans l’urgence » et que le projet « constitue une coquille vide ».
Séparés en 2002, les lycées Aorai et Taaone doivent re-fusionner à la rentrée scolaire 2019-2020, ont annoncé cette semaine nos confrères de Polynésie la 1ère. Une décision prise en vue de créer un « lycée d’excellence », mais qui répond aussi à une logique de mutualisation des moyens et donc d’économies. Si les enseignants ont appris la nouvelle à la rentrée scolaire début 2019, le syndicat Snetaa-FO ne semble pas vraiment favorable au projet. « Une situation imposée dans l’urgence », selon un communiqué du syndicat diffusé vendredi après-midi, « avec un projet qui pour nous constitue une coquille vide ».
Le syndicat pointe notamment du doigt la différence de moyens des deux établissements avec une gestion financière du lycée Aorai « logique, cohérente et réfléchie » et un lycée de Taaone qui « a malheureusement hérité des dettes, aucun projet sur le long terme n’ayant été réalisé ». Pour le Snetaa-FO : « Un lycée d’excellence ne peut se mettre en place dans la précipitation comme c’est le cas aujourd’hui. La première chose à faire est d’améliorer les conditions d’accueil des élèves et non pas de mettre de l’argent pour déplacer des bureaux ou en créer de nouveaux ». Le syndicat se dit donc « fermement opposé à cette fusion ».
