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Le SPHPF dénonce un manque d’anatomo-pathologiste

Le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie (SPHPF) s’inquiète de la surcharge de travail du médecin anatomo-pathologiste du CHPF, spécialisé dans le diagnostique des cancers. Une surcharge causée par la fermeture du seul cabinet libéral de cette spécialité. Le syndicat dénonce également le refus d’embaucher un second médecin anatomo-pathologistes au CHPF du fait de la non prise en compte de son ancienneté. Selon le syndicat, la surcharge de travail dégrade la qualité des diagnostiques.

Les médecins anatomo-pathologistes sont spécialisés dans le diagnostic microscopique des lésions des tissus, notamment des cancers. La pénurie nationale de médecins spécialistes en anatomo-pathologie est à l’origine de l’absence de recrutement d’un second médecin à l’hôpital du Taaone depuis plus de deux ans. En conséquence, la charge de travail imposée au seul médecin de cette spécialité au CHPF est du double de ce qui est réalisé dans les hôpitaux équivalents de métropole. Les conditions du diagnostic des cancers sont ainsi dégradées par cette situation persistante. La fermeture récente du cabinet libéral d’anatomo-pathologie, qui réalisait plus de la moitié des analyses en Polynésie française, rend la situation dramatique. En effet, la part des examens non sous traitable en métropole est envoyée en grande partie à l’hôpital du Taaone dont le seul médecin spécialiste est déjà largement saturé par les prélèvements des malades de l’hôpital. L’opportunité exceptionnelle de recruter un second médecin au laboratoire du CHPF est en train d’être perdue par la non reconnaissance de l’ancienneté professionnelle de ce médecin. Les moyens pour permettre le diagnostic des cancers ne correspondent pas aux besoins des malades de la Polynésie française.

D’après communiqué

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