Allié du Tapura, le parti assure qu’il sera présent lors des scrutins municipaux à Papeete, Punaauia, Arue et Mahina. Il se donne jusqu’à la fin de l’année pour choisir qui soutenir à Papeete aux élections municipales, entre Rémy Brillant et René Temeharo.
Le Taatira no te hau, fermement ancré dans la communauté chinoise et fidèle aux autonomistes, a tenu la semaine dernière son assemblée générale. Il a l’intention de s’engager dans la bataille des élections communales en 2026, particulièrement à Papeete : « C’est notre fief », rappelle son président, Charles Fong Loi. Il appelle de ses vœux un renouvellement de l’alliance Amui Tatou qui, dit-il, a fait ses preuves aux législatives.
« C’est vrai que les Chinois n’aiment pas se montrer à découvert, mais on peut compter sur eux », dit Charles Fong Loi. Mais, souligne-t-il, « il va falloir qu’on choisisse qui soutenir » à Papeete, entre Rémy Brillant, le directeur général des services de la mairie adoubé par le maire sortant Michel Buillard, et René Temeharo qui a aussi des vues sur la commune. Les deux hommes courtisent le Taatira no te hau. « Si on soutient Rémy, c’est René qui va se fâcher. Si on soutient René, c’est Rémy qui va se fâcher », dit Charles Fong Loi. Le parti se donne jusqu’à la fin de l’année pour se décider en faveur de l’un ou de l’autre.
Pour le Taatira no te hau, qui compte de nombreux commerçants parmi ses adhérents, l’urgence reste la cherté de la vie.