Les opérations de déchargement du Taporo VII , commencées dans la nuit de lundi à mardi, sont terminées. Le navire, lui, reste en position instable et des experts norvégiens sont attendus pour déterminer la meilleure façon de le renflouer. 

Dès son retour de mission des Tuamotu, lundi soir 7 mars, le ministre des Grands travaux et Président du conseil d’administration du Port autonome, René Temeharo, a lancé, en concertation avec le chef des opérations, le déchargement des containers du Taporo VII, qui a été victime d’une importante voie d’eau le jeudi 3 mars dernier. Une opération qui  s’est avérée très délicate.

D’une part, les études menées par le Port autonome ont démontré que le dispositif qui avait été défini lundi après-midi présentait de sérieux risques d’affaissement du quai de cabotage, en raison d’un dépassement de sa capacité de résistance au m². Et d’autre part, les données recueillies par un plongeur mandaté par la compagnie d’assurance du Taporo ont démontré que le navire repose sur environ 70% de sa quille. Le navire risquait de perdre de sa stabilité.

Prenant en compte ces nouvelles données, ainsi que les nouvelles recommandations de sécurité, c’est à 18 heures lundi que l’opération a été lancée. Ainsi, la barge munie d’une grue et le bateau remorqueur de la société Boyer ont été mobilisés afin de permettre le déchargement, côté mer, des containers situés côté bâbord, et une grue sur roues a été positionnée sur le quai afin de décharger les containers à tribord. Jusqu’à 23h30, les équipes d’intervention ont pu décharger 40 sur les 45 containers embarqués sur le pont.

La suite des opérations a repris mardi, par une manœuvre complexe, du déchargement de trois containers de 40 pieds pesant près de 30 tonnes chacun. Leur déchargement a nécessité la mobilisation d’une nouvelle grue sur le quai, couplée à celle de la société Boyer, pour une meilleure répartition des charges. Tous les containers se trouvant sur le pont ont été débarqués à 14h50.

Cette opération d’allègement du navire n’a pas permis un repositionnement du navire au point zéro. Des experts en provenance de Norvège, sollicités par la compagnie d’assurance du navire, interviendront, ce mercredi, afin de déterminer la meilleure stratégie pour le renflouage du navire.

Avec communiqué