Le 3ème forum des formations et métiers du tourisme se déroulera le 26 octobre à la présidence de Papeete. Comme chaque année une destination partenaire a été choisie et consacre cette année la Nouvelle-Zélande, modèle de développement touristique. Un choix par ailleurs logique, compte tenu de la proximité des cultures néo-zélandaise et polynésienne. La jeunesse est principalement ciblée, pour continuer le développement d’un secteur en progression constante depuis 3 ans, avec près de 54 milliards de Fcfp de recettes en 2016. Un record.
Quatre pôles seront mis en place pour présenter les métiers du tourisme, les organismes de formations à ces métiers, la création d’activités et enfin le numérique jugé indispensable par les organisateurs. Les intéressés pourront passer une simulation d’entretien d’embauche ou réaliser un CV certifié professionnel. Des bourses existent également pour les étudiants souhaitant partir en Nouvelle-Zélande, partenaire privilégié cette année. Cet événement est destiné aux professionnels du tourisme qui seront présents en nombre mais pas seulement. Nicole Bouteau, ministre du Tourisme et des Transports internationaux, explique que le tourisme est un secteur d’activités essentiel pour tous les Polynésiens, et surtout pour la jeunesse.
La Nouvelle-Zélande partenaire, un choix naturel
Après Hawaii en 2015 et Rapanui en 2016, la Nouvelle-Zélande est l’heureuse élue pour l’édition 2017. Très proche de la culture polynésienne dans tous les domaines, c’est un choix presque naturel. En plus d’être un partenaire aérien historique, les deux cultures se retrouvent au niveau culinaire mais aussi linguistique. L’objectif de ce partenariat est de mettre en valeur la culture polynésienne à travers son patrimoine, ses nombreux savoir-faire et développer l’apprentissage de l’anglais. Christel Bole, directrice d’Air New Zeland à Tahiti, explique cette similitude culturelle presque fraternelle.
Avec 3,5 millions de touristes en 2016 pour un pays comptant 4,7 millions d’habitants, la Nouvelle-Zélande est devenue une référence de gestion des flux touristiques. La Polynésie souhaite s’en inspirer.