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Le travailleur social de Rangiroa sera en poste… à Tahiti

Incapable de trouver un agent qui accepte le poste de travailleur social à Rangiroa, le gouvernement a décidé de pourvoir ce poste à Tahiti, et d’assurer le lien avec la population par des missions inter-îles.

Impossible de trouver un travailleur social qui accepte d’être en poste à Rangiroa. C’est la conclusion de l’administration qui annonce, dans le compte-rendu du conseil des ministres, le « rapatriement à Tahiti » de ce poste.  « En effet, ce poste est resté vacant depuis bien trop longtemps malgré les appels à candidature et les concours de recrutement qui ont été organisés », indique le communiqué. Une situation « préjudiciable à la population, notamment aux personnes les plus fragiles ».

Plutôt que de continuer dans ces conditions, le rapatriement du poste sur Tahiti « facilitera son occupation ». Quant au service rendu à la population, il « sera assuré par des missions inter-îles ». C’est en réalité déjà le cas depuis au moins deux ans. Il faut dire que les locaux prêtés par la mairie sont immédiatement voisins du dépotoir de Avatoru. L’incidence de ce fonctionnement sur les dépenses publiques n’est pas précisée.

Une illustration de plus de la difficulté de pourvoir les postes publics dans les archipels. Malgré les discours fustigeant le « jacobinisme » centralisateur de Tahiti, malgré le plan de mise en œuvre des Fare Ora qui sont brandis comme la solution magique aux problèmes d’éloignement entre l’administration et la population, le gouvernement est de nouveau confronté à la résistance des agents publics, problème bien connu notamment dans l’éducation, devant des conditions d’exercice souvent difficiles.

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