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Le volet financier des « emplois fictifs » relancé

Le Conseil d’État a délibéré lundi sur le volet financier de l’affaire des « emplois fictifs » des présidences Flosse. Une affaire définitivement jugée sur le plan pénal, mais toujours en cours sur le plan financier. Avec cette dernière décision du Conseil d’État, la procédure pour « gestion de fait » est donc débloquée et peut revenir devant la Cour des comptes.

C’est la chambre territoriale des comptes (CTC) de la Polynésie française qui a ouvert la procédure des emplois cabinets en 2005 pour permettre à la Polynésie française de recouvrer les centaines de millions de Fcfp détournés dans l’affaire des « emplois fictifs ». Des dépenses engagées par la présidence du pays pour indemniser des élus municipaux ou des syndicalistes. Quatorze dossiers sont visés par la procédure. L’ancien président Gaston Flosse est concerné, mais également l’actuel président, Édouard Fritch, ou encore le ministre René Temeharo ou le maire de Papeete, Michel Buillard, les syndicalistes Jean-Marie Yan Tu, Cyril Le Gayic ou Heifara Parker, les élus Thomas Moutame ou Marcelin Lisan « à raison des dépenses et rémunérations qu’ils ont effectuées ou dont ils ont bénéficié entre 1996 et 2004 », précise la procédure.

Procédure débloquée

Depuis 2012, la procédure est en attente devant la Cour des comptes. En attente de quoi ? D’un recours déposé par Gaston Flosse et la vingtaine d’autres personnes visées par la procédure à l’encontre de 14 délibérations votées le 4 novembre 2008 par l’assemblée de la Polynésie française. Des délibérations qui reconnaissaient l’absence « d’utilité publique » des dépenses engagées par le pays entre 1996 et 2004 pour rémunérer ces emplois cabinets. Or depuis lundi, le Conseil d’État a rejeté le recours de Gaston Flosse et ses anciens comparses. Les regards se tournent donc maintenant vers la Cour des comptes et l’addition pourrait être très salée pour les mis en cause…

 

Avec notre correspondant à Paris, Serge Massau.

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3 Commentaires

  1. 17 février 2015 à 5h48 — Répondre

    Très drôle cette décision 372705 du 13 février 2015 du conseil d’Etat français: « Article 3 : La présente décision sera notifiée à M. S…Q…, Mme Z…D…, Mlle AE…D…, M. AT…D…, Mme P…D…, Mme I…AS…B…, Mlle K…B…, M. AR…B…, M. L…B…, M. U…AF…, M. Y…R…, M. AU…E…, Mme AI…AD…, M. W…AC…, M. AJ…M…, M. AP…A…, M. AO…, M. H…AB…, M. G…AK…, M. J…AN…, M. AV…N…, M. V…T…, M. F…AQ…, M. AL…O…, M. AW…AG…, M. S…AM…, M. AH…C…, à la Polynésie française, à l’assemblée de la Polynésie française, à la Cour des comptes et au ministre des outre-mer.
    Copie pour information en sera adressée au ministre de l’intérieur. »
    hohohohohohoho « au » ministre des zoutremer et pour information à son mentor le ministre de l’intéreur de la France hihihihih rollstahiti@gmail.com

  2. Iritahua
    17 février 2015 à 6h36 — Répondre

    A force de magouille, voilà le résultat. il y a toujours un fin à tous. Il a mouillé pas mal de personne avec ces conneries avec les deniers des contribuables. La soif du pouvoir d’une personne.

  3. tupai
    17 février 2015 à 9h11 — Répondre

    ils se sont bien servis, avec une 20aine de millionnaires chaque mois !!! dont le conseiller spécial de Pérétiteni avec plus de 2 millions par mois, c’est un véritable scandale et un gaspillage honteux, qu’ils remboursent tous l’argent du pays qu’ils ont détourné.
    on ne connaît toujours pas quels ont été les rémunérations de pérétiténi … elles ne figuraient pas dans le document

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