Après la mise en examen et l’incarcération d’un instituteur de l’école To’ata pour trafic d’Ice, un dispositif a été mis en place lundi matin pour que les élèves soient suivis par un psychologue et que son remplacement soit effectué jusqu’à la fin de l’année scolaire. La fédération des parents d’élèves se dit « satisfaite ».
Un dispositif complet a été mis en place lundi matin à l’école primaire To’ata trois jours après la mise en examen et l’incarcération d’un des enseignants de l’établissement pour trafic d’Ice. Un conseil des maîtres a eu lieu en fin de matinée en présence de l’ensemble du corps enseignant, de l’inspectrice d’éducation et de la fédération des associations des parents d’élèves de l’enseignement public (FAPEEP) pour « travailler ensemble sur le diagnostic et l’évaluation de la situation », comme l’explique l’inspectrice de l’éducation Corinne Grasset. Elle affirme que le remplacement de Jacob Tutavae, instituteur en classe de CM2, sera opéré par « une brigade de remplacement (…) tout au long de l’année ». L’inspectrice de l’éducation a d’ailleurs annoncé qu’un psychologue scolaire serait à la disposition des élèves.
Au-delà du travail qui sera effectué par le psychologue, l’inspectrice de l’Education Corinne Grasset a tenu à souligner que l’équipe pédagogique aura aussi un rôle à jouer.
Le président de la fédération des associations des parents d’élèves de l’enseignement public (FAPEEP) Tepuanui Snow considère « rassurantes » les mesures prises par l’inspectrice avec notamment le remplacement du maître ainsi que la mise en place de « ces groupes de parole ». Il affirme que les parents « avaient besoin d’être rassurés » et ajoute que la fédération va rester « vigilante ».