Les deux magazines annuels consacrés aux questions économiques et sociales lancent leur numéro de 2022. Dixit et L’ÉCOnomie polynésienne s’intéressent évidemment à la crise sanitaire et ses répercussions mais surtout à l’avenir du Pays en y consacrant plusieurs dossiers. Et comme les grands esprits se rencontrent, tous deux ont choisi le coco germé en Une, symbole d’une reconstruction.
Dixit et L’ÉCOnomie polynésienne ont tous deux choisi l’image du coco germé pour illustrer leur numéro de 2022. L’analyse est effectivement la même des deux côtés : l’économie est à reconstruire après deux années de Covid-19 et les magazines consacrent plusieurs articles aux possibles piliers de cet avenir.
Alexandra Sigaudo-Fourny, rédactrice-en-chef de L’ÉCOnomie polynésienne, s’interroge sur ce que nous réserve cette nouvelle année dans son édito, avec notamment les défis santé à relever, mais aussi la réforme fiscale, celle de la protection sociale généralisée… L’objectif du magazine est d’expliquer les grands enjeux économiques à travers des articles de fonds et des chiffres clés.
Cinq grands thèmes ont retenu l’attention de l’équipe, avec cette idée d’être tourné vers l’avenir : « parler de ce qui attend les Polynésiens en 2022 » : l’après-covid avec « un virus qui a envoyé tout un système aux urgences », la mauvaise santé des Polynésiens avec 90% des décès liés au Covid-19 corrélés à des comorbidités, l’innovation maritime, les questions de succession et de transmission et enfin la hausse des prix de l’immobilier. « C’est un gros travail journalistique sur des sujets assez pointus », précise la rédactrice-en-chef du magazine.
L’ÉCOnomie polynésienne se termine avec un classement des 200 premières entreprises polynésiennes et une nouveauté avec l’annuaire économique.
Dixit est également axé sur l’avenir avec un édito de la rédactrice-en-chef Sylvie Jullien-Para, titré : « Résister, réinventer, recréer : 2022 sous le signe des 3 R ». « Le Covid-19 s’est installé plus durablement que prévu dans nos vies et nous allons devoir continuer à ‘vivre avec’ pour une période encore indéterminée. » Elle invite à « ouvrir les yeux sur les nouvelles opportunités de développement qui s’offrent au fenua » car celui-ci « bouillonne d’idées et de projets jusque dans les îles les plus éloignées ». L’innovation est un des grands dossiers du magazine comme l’explique Dominique Morvan, la fondatrice.
Dixit donne également des informations pratiques sur le fonctionnement des institutions du Pays et de l’État et sur les dispositifs mis en place ou encore les impôts et taxes dans un cahier spécial « entreprendre & investir » : « Tout ce qui peut aider à l’entrepreneuriat de manière générale est dans le Dixit avec notamment un carnet d’adresses très fouillé. » Plusieurs dossiers s’intéressent aux défis économiques et notamment au nouvel eldorado pour les investisseurs qu’est devenue la Polynésie française ou encore au tourisme culinaire, à la culture, l’environnement. Le Dixit se termine par son traditionnel palmarès des 200 premières entreprises classées par chiffre d’affaires et par effectifs.
Dixit reste résolument « optimisme » : « Ça a toujours été la ligne éditoriale du Dixit. C’est le 30e numéro et on se rappelle des crises traversées toutes ces années. La Polynésie a cette capacité à rebondir. Être optimiste, ce n’est pas simple, c’est un vrai travail car il faut trouver là où il y a la possibilité d’être heureux », souligne Dominique Morvan.
L’ÉCOnomie polynésienne est en kiosque depuis aujourd’hui. Dixit est en ligne (à retrouver ici) et sera distribué dans les kiosques le 5 février.