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Aéroport de Tahiti a communiqué mercredi après-midi les résultats du premier trimestre 2019 dans le ciel polynésien. Et la bataille se poursuit entre les compagnies déjà établies et les nouvelles venues de 2018. Si Air Tahiti Nui reste toujours en tête des parts de marché, la compagnie au tiare subit tout de même une forte baisse par rapport à la même période de l’année précédente.

De janvier à mars 2019, Aéroport de Tahiti (ADT) a enregistré une croissance de 11,8 % du nombre de passagers internationaux, ce qui représentent 16 831 passagers en plus par rapport à 2018. En tout cela représente 159 063 passagers, « la plus forte progression depuis 2010 » dit ADT. Cette croissance est particulièrement forte en janvier avec +20,8 %, grâce notamment « à plusieurs escales de croisières en tête de ligne ». La hausse est plus modérée en février (+7 %) et en mars (+ 8,6%). La croissance démarrée en 2018 avec l’arrivée de deux nouveaux opérateurs internationaux se confirme donc dès le début de la nouvelle année.

La montée en puissance de United Airlines

ADT dévoile également un nouveau classement des parts de marché. Air Tahiti Nui reste en tête avec 49 %, ce qui représente tout de même une baisse de 14,6 % par rapport à 2018 notamment en raison de l’absence de charters vers l’Asie. Arrive ensuite Air France avec 11,8%, soit une hausse de 2,6%. Puis United Airlines avec 9,8 % fortement fréquentée par la clientèle des croisières. Enfin Air New Zealand et French Bee sont sur la même marche avec 9,6%. Ce nouveau classement s’explique selon ADT par « la montée en puissance progressive de la force de frappe commerciale de United Airlines » et la « saisonnalité avec une demande plus élevée et une adaptation des programmes et des capacités ».

Du côté du Pacifique, Air New Zealand perd 10 % de part de marché tandis qu’Hawaiian Airlines poursuit sa croissance en développant une deuxième fréquence saisonnière. Air Calin progresse également de 5,7%. Pour LATAM c’est la chute de 15%.

Sur les vols domestiques, la progression est beaucoup plus discrète, seulement 2,1%. ADT émet l’hypothèse de l’attraction de la nouvelle desserte vers San Francisco et de la baisse des prix vers les États-Unis et Paris.

Pour le second semestre, ADT estime que la fréquentation continuera a être boostée par l’effet French Bee et United Airlines.