Les intempéries actuelles et leurs conséquences sur la salubrité des habitats (inondations, boue, détritus, coupure d’eau…) sont propices aux accidents, mais aussi à la transmission d’agents infectieux. Des risques qui persisteront même lorsque les conditions climatiques s’amélioreront. La Direction de la Santé appelle toutes les familles et les personnes à une forte vigilance et à la prudence.
La leptospirose est le risque infectieux le plus fréquent. Cette maladie grave est causée par des bactéries (leptospires) qui pénètrent à travers la peau, les muqueuses ou par des blessures (même petites), lors de contacts prolongés avec la boue ou de l’eau sale, souillée par les urines d’animaux (rats, cochons, vaches, chiens…).
Après une incubation en moyenne de 10 jours (pouvant aller de 5 à 21 jours), la maladie débute comme une forte grippe avec une fièvre élevée, des maux de têtes, des douleurs musculaires et articulaires. Une consultation médicale doit avoir lieu le plus tôt possible. La leptospirose est soignée efficacement par des antibiotiques, à condition d’être traitée dès les premiers signes. Si le traitement n’est pas débuté assez tôt, des signes de complications peuvent apparaitre : atteintes du foie et des reins (jaunisse, urines rouge foncé), hémorragies… Le décès peut survenir dans 5 à 10 % des cas.
Les fortes pluies favorisent également le risque de propagation des germes fécaux (à partir de fosses septiques défectueuses) ainsi que d’autres germes pathogènes. Enfin, la saison des pluies est propice à la prolifération des gîtes larvaires et des moustiques. Pour éviter les risques de dengue, maladie à potentiel épidémique, protégez-vous contre les piqûres de moustiques et éliminez les gîtes larvaires.
Recommandations particulièrement importantes à suivre :
• Ne marchez pas pieds nus dans la boue et dans des eaux susceptibles d’être souillées |
Avec communiqué