ACTUS LOCALESJUSTICE Les assises s’ouvrent sur une affaire de viols au GSMA de Mahina Antoine Samoyeau 2015-02-15 15 Fév 2015 Antoine Samoyeau La première session des assises de l’année 2015 débute cette semaine au palais de justice de Papeete par une complexe affaire de viols au GSMA de Mahina en 2009. C’est un sergent-chef du GSMA qui comparaît à partir de mardi et pour trois jours devant les jurés. Accusé du viol de plusieurs stagiaires, le militaire avait en charge la gestion de la formation au Groupement. L’affaire avait éclaté en 2009 avec un mail anonyme envoyé au commandant du GSMA. L’accusé, âgé de 36 ans, conteste aujourd’hui formellement les faits qui lui sont reprochés et dispose d’un casier judiciaire vierge. Il est pourtant décrit comme un « pervers sexuel » par l’expert psychiatre qui l’a entendu pendant l’enquête. De très nombreux témoins sont attendus, par la défense et l’accusation, pendant ce procès dans lequel l’accusé encourt 20 ans de réclusion criminelle. Enlèvement et viol d’une fillette de 5 ans Une autre affaire retentissante sera examinée durant cette session par les jurés de la cour d’assises des mineurs. C’est celle de l’enlèvement et du viol d’une fillette de 5 ans à Papara en mars 2013. Deux frères, mineurs au moment des faits, sont renvoyés devant les assises. A l’époque, l’enquête avait fait grand bruit dans les médias et avait tardé à se porter sur deux frères, confondus par leur ADN retrouvée sur la robe de la pauvre enfant. Mais au cours de l’enquête, l’un des deux frères a été mis en cause dans la disparition d’une autre fillette de 5 ans en 2009, dans le viol d’une troisième de 6 ans en 2013 et dans le viol de son frère faamu. L’accusé n’a reconnu qu’un seul des viols. Il s’est perdu en explications confuses et en changements de versions pour les trois autres victimes… Il sera jugé pour l’ensemble de ces crimes. Un bébé tué par de mauvais traitements Enfin, outre trois autres affaires de viols sur mineurs, les jurés auront à se pencher dans les prochains jours sur le dossier d’un nourrisson décédé après avoir subi de mauvais traitements par un jeune couple qui n’étaient autres que l’oncle et la tante de l’enfant. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)