Le compromis trouvé à Paris sur la loi Morin est une « étape » pour les associations anti-nucléaire, qui « se gardent de tout triomphalisme », contrairement aux élus polynésiens.
Le président de l’association 193, Père Uebe Carlson, préfère voir le verre à moitié plein et salue le vote, à l’Assemblée nationale à Paris, de la suppression du « risque négligeable » d’irradiation de la Loi Morin, assorti de la création d’une « commission chargée de veiller à ce que l’indemnisation soit réservée aux personnes à la maladie causée par les essais ».
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Roland Oldham, le président de l’association Moruroa e Tatou, a plus de mal à positiver. Il rappelle que lors du vote de la Loi Morin, « tout le monde applaudissait des deux mains, et puis on s’est rendu compte que la volonté d’indemniser les victimes n’y était pas ». Ce n’est donc pour lui qu’une « étape ». Il s’interroge évidemment sur le fonctionnement et la composition de la commission qui doit être mise en place, mais aussi sur la durée du processus.
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Autre question que pose Roland Oldham : à quoi sert désormais le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN) ?