Mardi matin, une délégation d’une dizaine de membres du syndicat Aru tai ma reva, regroupant plusieurs associations de protection de l’environnement, a été reçue par le président Edouard Fritch. Le président du syndicat, Denis Helme, est ressorti convaincu de cette réunion, après avoir obtenu des garanties sur le chantier de la Taharuu et le projet du Mahana Beach.
Le président Edouard Fritch était accompagné se ses ministres de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu et de l’Equipement, Albert Solia, pour recevoir les associations de protection de l’environnement. Au centre des discussions, se trouvait le « développement durable » du fenua. Et la principale revendication du syndicat était d’être « associé » et « consulté » sur les grands travaux menés par le Pays. A l’issue de la réunion, Denis Helme s’est dit « rassuré ». « Pour une fois qu’on a un président qui est à l’écoute des associations, on est parti sur une bonne base », a-t-il affirmé. Denis Helme explique avoir obtenu la suspension des travaux sur la Taharuu jusqu’à la mise en place d’un comité de suivi. « Ils admettent que l’entreprise ne respectait pas le cahier des charges sur la Taharuu », précise Denis Helme. Mais le syndicat s’est surtout dit rassuré de savoir que le projet du Mahana Beach ne comportait plus les 18 hectares de remblai sur le lagon.
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Le syndicat Aru tai ma reva affirme également qu’il demandera audience auprès du haut-commissaire, Lionel Beffre.