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Les astuces d’un coach en orthographe


Orthographe : « vingt ans qu’on dit que le… by Europe1fr

Bernard Fripiat, coach en orthographe, a livré aux auditeurs d’Europe 1 des petites astuces pour améliorer son orthographe.

C’est un coach belge qui maîtrise à la perfection la langue de Molière. Bernard Fripiat est coach en orthographe et il a livré ses petites astuces aux auditeurs d’Europe 1 pour ne plus avoir peur de faire des fautes d’orthographe. Des conseils précieux alors que l’on a appris que le niveau des Français en orthographe avait encore baissé : selon le baromètre Voltaire, moins de la moitié des Français maîtrisent désormais les règles de base.

Pourquoi écrit-on « je peux »? La logique est l’une des bases de l’orthographe mais pas seulement : « il y a aussi des trucs surprenants », explique le coach. Il raconte ainsi pourquoi nous écrivons « je peux » avec un « x » et non avec un « s ». Avec humour, Bernard Fripiat révèle que c’est de la faute « des vieux moines qui faisaient des SMS« . « Les troubadours écrivaient ‘je peus’ avec un ‘s’ mais les vieux moines abrégeaient le ‘eus’ en ‘x’ et ils mettaient ‘pex' ». Lorsque l’on a libéralisé le papier, « on a remis le ‘u’ mais on a gardé le ‘x' », conclut-il.

Une astuce toute simple pour l’impératif. Comment savoir s’il faut mettre un « s » ou pas lorsque l’on a affaire à un impératif ? Bernard Fripiat nous donne une astuce toute simple : « lorsque vous donnez un ordre, ça finit par ‘s’ et lorsque le mot se termine par ‘e’, on n’en met pas' ». Un exemple : « ouvre lui la porte », se termine par « e », on ne met donc pas de « s ».

« Les pronominaux, le coup classique ». C’est l’un des pièges, l’une des fautes les plus courantes : les pronominaux, « les gens mettent un ‘s’ parce qu’il y a le verbe ‘être' ». Pour s’en sortir, le coach conseille de remplacer par « je le, je lui » : « quand vous dîtes ‘je le’, vous accordez, ‘je lui’, vous n’accordez pas ». Un exemple : « nous nous sommes regardés », on met un « s », car on peut dire « je l’ai regardé ». A contrario, on écrira, « nous nous sommes téléphoné », car cela donne « je lui ai téléphoné ».

« Cela fait vingt ans que j’entends que le niveau baisse ». Sur le niveau en orthographe, Bernard Fripiat est plutôt sceptique : « cela fait 20 ans que j’anime des stages en entreprise, et cela fait 20 ans que j’entends que le niveau baisse ». Il s’attaque aussi aux idées reçues : « il n’est jamais trop tard pour retrouver une bonne orthographe », assure-t-il avant de conclure, malicieux : « l’orthographe, c’est une épine dans le pied. C’est embêtant pour courir mais ce n’est pas mortel. On enlève l’épine et puis on fonce ».

Source: Europe 1

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