Radio1 Tahiti

Les auxiliaires de vie scolaire demandent un vote rapide de leur nouveau statut

C. Psychogios, du Syndicat de la fonction publique, Matamaru Moua et Marie-Solange Heimanu.

Les auxiliaires de vie scolaire, qui accompagnent les élèves porteurs de handicaps, attendent avec impatience la délibération qui va les faire passer dans la filière éducative, pour mettre fin à une certaine confusion sur les tâches qu’ils doivent assurer. Leurs représentantes ont rencontré ce lundi le président de la commission de l’assemblée en charge de la fonction publique.

Ce lundi matin, une délégation de trois AVS accompagnées du secrétaire général adjoint du Syndicat de la fonction publique, Christophe Psychogios, s’est rendue à l’assemblée pour rencontrer Antonio Perez, président de la commission de l’assemblée en charge de la fonction publique. Les membres de la délégation veulent s’assurer que leur changement de statut, acté en conseil des ministres la semaine dernière, soit validé par le vote de l’assemblée de la Polynésie au plus vite pour être applicable à la prochaine rentrée scolaire.

Les auxiliaires de vie scolaire, jusqu’ici considérés comme relevant de la filière « socio-éducative,  sportive et culturelle »,  font face à une certaine confusion de la part des établissements dans lesquels ils exercent, explique Matamaru Moua, qui a rencontré Antonio Perez. « On nous demande de faire des tâches administratives, et on nous confond beaucoup avec les taties », dit-elle.

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Mais l’assemblée est en vacances : les auxiliaires de vie scolaires espèrent voir la délibération les concernant, qui les place sans ambiguïté dans la filière éducative, votée en commission permanente, qui expédie les affaires courantes entre la session budgétaire qui vient de prendre fin et la session administrative qui débute, d’habitude, en avril.  Mais cette session s’ouvrira avec près d’un mois de retard en 2023, pour cause d’élections territoriales. Autre possibilité, adopter la délibération au cours d’une session extraordinaire qui pourrait se tenir si le nombre de textes et leur portée justifie d’en organiser une. Antonio Perez a rassuré les jeunes femmes, disent-elles ; elles ont bon espoir que leur nouveau statut soit applicable dès la rentrée scolaire d’août 2023.