Pas de carton mais un large succès pour la Nouvelle-Zélande ! Comme attendu, les Blacks ont écrasé des Namibiens combattifs (58-14), jeudi, lors de la 2e journée de la poule C, avec neuf essais au bout.
La logique a été respectée. Si les petites équipes se rebellent depuis le début de la Coupe du monde, la Namibie n’est pas parvenue à faire déjouer la Nouvelle-Zélande. L’écart de points est moins important qu’attendu en raison du large turnover effectué dans les rangs des Blacks (12 changements) et de leurs maladresses à la main. Pour la première confrontation entre les deux nations, les champions du monde ont écrasé leurs adversaires (58-14), jeudi, lors de la 2e journée de la poule C, avec le point de bonus à la clé, assuré dès la demi-heure de jeu.
Malgré le soutien du public, le pays d’Afrique australe n’a pas tenu dix minutes avant d’encaisser son premier essai. Dès la sixième minute, Vito a lancé les hostilités, imité par Milner-Skudder (10e et 40e+1), Fekitoa (21e), Barrett (31e), Savea (47e et 75e), Smith (61e) et Taylor (79e). Les Namibiens se sont offert une victoire personnelle en franchissant la ligne d’en-but à une reprise par l’intermédiaire de Deysel (51e). Leur combativité, à l’image des prestations de Du Plessis et de Burger en troisième ligne, n’a pas suffi pour faire trembler la réserve néo-zélandaise.
Les exploits collectifs attendront pour les All Blacks qui ne font pas mieux que l’Australie en 2003 (défaite 142-0 de la Namibie). En revanche, les joueurs de Phil Davies deviennent la deuxième nation à encaisser plus de 1 000 points en Coupe du monde, après le Japon. Grâce à ce large succès, la Nouvelle-Zélande s’empare seule de la tête du groupe C avec neuf unités. Quant à Richie McCaw, entré à l’heure de jeu, il a disputé son 18e match de Coupe du monde. Un record pour un rugbyman néo-zélandais.