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La 20^ème assemblée générale de la Pacific islands telecommunications associations (PITA) s’est ouverte lundi après-midi. Près de 300 professionnels de la télécommunication, fournisseurs et représentants des pays du Pacifique seront rassemblés pendant une semaine à l’Intercontinental pour évoquer les problématiques des pays insulaires. Il sera notamment question du fameux câble sous-marin trans-pacifique et aussi de l’usage que pourrait faire la Polynésie d’un câble reliant la Chine au Chili.

La PITA a été créée en 1997 avec comme objectif de représenter les intérêts des petits pays insulaires dans le secteur de la télécommunication. Aujourd’hui les membres de la PITA s’organisent pour faire face à des problématiques communes : la 4G, les câbles sous-marins, l’Internet fixe… L’assemblée générale de l’organisation régionale s’est ouverte à l’international pour accueillir des entreprises chinoises telles que Huawei et China Telecom ou finlandaises avec Nokia. L’occasion pour les pays du Pacifique de prendre contact avec les entreprises susceptibles de régler leurs problématiques. C’est notamment le cas pour la Polynésie qui est en discussions avec la Nouvelle-Zélande pour l’installation d’un second câble sous-marin qui pourrait relier plusieurs autres pays du Pacifique d’ici fin 2018, comme l’explique le président du Pays, Edouard Fritch.

Un câble Chine-Chili, actuellement en voie de construction, pourrait être une autre option de sécurisation du câble Honotua. L’installation sera notamment prise en charge par la société chinoise Huawei qui approche le Pays pour implanter son réseau de téléphonie en Polynésie.

Dans ce cas, la Polynésie, qui se situe en plein dans la trajectoire du câble Chine-Chili, pourrait devenir un véritable « hub », selon le P-dg de l’OPT, Jean-François Martin.