Les associations du fenua se mobilisent, chacune à leur tour, pour interpeller les candidats aux territoriales. Après l’association Te ora hau en tout début du mois d’avril, la fédération des associations de protection de l’environnement le week-end dernier, mardi c’est au tour de l’Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie (ARPAP) de demander des réponses aux candidats sur le sort des animaux au fenua.

L’Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie (ARPAP) interpelle les candidats aux territoriales. Elle aimerait en savoir davantage sur « l’intérêt » qu’ils portent à l’amélioration des « conditions d’existence des animaux du fenua » ainsi que le programme que chacun d’entre eux propose.

L’ARPAP considère que le sort des animaux « ne doit plus rester le parent pauvre du débat citoyen ». Elle demande donc la mise en oeuvre de dix points, tels que la mise en place d’une véritable politique de stérilisation ou encore la création d’un « service d’aide aux animaux appartenant à des personnes en situation de difficulté ponctuelle ou d’exclusion ».

L’Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie attend des candidats des «engagements fermes, clairs et écrits ! ».