ACTUS LOCALESSANTÉ

Les cas de coqueluche ont fait un bond en octobre

Alors que Tahiti et Moorea continuent de voir leur nombre de cas augmenter, un patient atteint de coqueluche a été détecté à Taha’a, et un autre à Fakahina. Le pays compte 254 cas depuis la mi-juin, dont plus de 120 sur le seul mois d’octobre.

La coqueluche gagne du terrain. Alors que le bulletin de surveillance sanitaire centré sur la semaine 42 (du 14 au 20 octobre) faisait état d’un pic de cas – 33 confirmés, contre 12 la semaine précédente – justifiant le placement de Tahiti et Moorea en phase épidémique, le bulletin suivant n’est guère plus rassurant. Du 21 au 27 octobre, en semaine 43, l’Arass recense 62 cas. Ce qui porte à 254 le nombre de personnes ayant contracté cette infection respiratoire bactérienne depuis le 14 juin. Parmi ces cas, plus de 120 ont été détectés en octobre, un mois ou la proportion de jeunes scolarisés parmi les concernés « a quasiment triplé par rapport aux semaines précédentes ».

La majorité des cas rapportés sont des personnes de 7 à 79 ans (83%), et 17% sont des nourrissons de moins d’un an. Le taux d’hospitalisation reste toutefois extrêmement faible : 10 patients, dont 8 nourrissons, ont séjourné à l’hôpital depuis la mi-juin.

Chose inédite cette année, un cas a été détecté à Taha’a. Le bulletin informe aussi qu’un cas a été identifié sur Fakahina, en semaine 43, sur une personne ayant séjourné à Tahiti. « Des mesures de contrôle sont actuellement en cours sur cette île afin de limiter la propagation de la coqueluche », précise l’Arass. Depuis la détection du premier cas mi juin, Tahiti, Moorea, Mangareva, Huahine et Rangiroa ont également été touchées.

« Le port du masque et le lavage fréquent des mains sont des mesures très efficaces », face à la transmission des maladies respiratoires, rappelle l’Arass.

  • Consultez immédiatement un médecin si vous présentez des symptômes de la coqueluche ;
  • Veillez à ce que votre famille et vous soyez à jour des vaccinations courantes ;
  •  Respectez les règles d’hygiène (port du masque si vous êtes malade/si vous toussez, lavage des mains, etc.)
  • Respectez l’isolement au domicile dès lors que le médecin suspecte que vous ou votre enfant avez la coqueluche
Article précedent

Présidentielle américaine : 1 200 électeurs potentiels au fenua

Article suivant

Port autonome : le remplacement du Aito Nui II plus compliqué que prévu

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Les cas de coqueluche ont fait un bond en octobre