Après la violente attaque de samedi au mont Marau, le syndicat patronal s’empare de la question des morsures de chiens et exhorte l’Etat, le pays et les commune à « prendre des mesures concrètes et rapides pour résoudre cette crise ».
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« Une escalade alarmante de la violence animale non-régulée », juge la CPME. Dans un communiqué publié jeudi, le syndicat liste les récentes attaques de chiens, la dernière en date ayant eu lieu le week-end passé sur trois traileurs dans la descente du mont Marau. La Confédération s’adresse directement au haut-commissaire, au président du gouvernement et aux tavana, « en raison d’une situation qui menace gravement la sécurité publique et l’intégrité de notre secteur touristique« . Et aborde le sujet sous le prisme économique : « cette vague d’attaques ne constitue pas seulement un risque pour la sécurité de nos résidents et visiteurs, mais porte également préjudice à l’image pacifique et accueillante de la Polynésie française, essentielle à la vitalité de notre industrie touristique ».
Le syndicat demande donc « des mesures concrètes et rapides », comme l’application rigoureuse des règlementations concernant la détention des chiens et la mise en place d’une campagne de prévention et de sensibilisation. « Nous ne pouvons plus tolérer que les rues et sentiers de nos îles deviennent des lieux de peur et d’insécurité », résume le communiqué.