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Les colleurs d’affiche du Vaima s’excusent

Alors que l’affiche « NO TAHITIANS ALLOWED » collée puis retirée au dessus du Musée du Street art de Papeete fait polémique sur les réseaux sociaux, les colleurs d’affiche anonymes ont envoyé un message à Radio 1 pour s’excuser après le « bad buzz » autour de leur opération.

L’affiche collée puis retirée au Centre Vaima fait polémique sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Juste après l’inauguration du Musée du Street Art au Centre Vaima ce weekend, une affiche déclarant « NO TAHITIANS ALLOWED » a été collée au dessus de l’entrée du musée. Une initiative qui est assez mal passée sur les réseaux sociaux. Les commentaires s’interrogeant sur le sens exact de ces mots dénonçant vraisemblablement l’absence d’oeuvre de graffeurs locaux pour cette première exposition du Musée. Mais après les nombreuses réactions lors de l’émission « A vous la parole » d’Alexandre Taliercio sur Radio 1, les colleurs d’affiche ont tenu à réagir anonymement pour présenter leurs excuses pour cette affiche : « On est désolé pour l’affiche. On est fan de Street Art et on a été un peu déçus que les artistes locaux n’aient pas fait quelque chose à l’intérieur. C’était juste un petit clin d’oeil pour eux. On ne voulait pas créer une polémique. Nous avons envoyé un message pour nous excuser auprès du Centre Vaima. » La libre expression sur les murs de la ville, c’est aussi ça l’art urbain.

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15 Commentaires

  1. anonyme comme les colleurs d'affiche
    12 octobre 2016 à 18h04 — Répondre

    si je met un panneau GO HOME à l’entrée ce sera de la libre expression aussi bon je présenterai sussi des excuses non mais

  2. anonyme comme les colleurs d'affiche
    12 octobre 2016 à 19h08 — Répondre

    tant qu’un artiste local connu mondialement ou pas n’y expose pas BOYCOTT tant qu’un tahiten n’aurra pas une place

  3. 12 octobre 2016 à 20h00 — Répondre

    Ce coup-ci oui j’aurai vu ton « Go Home » comme de l’humour et pas autrement et donc t’aurai pas a t’excuser. C’est clair que tout le monde n’a pas la même approche, surtout si on est pas au courant que c’est un « Musée ». Perso pourquoi en faire tout un scandale, que tout le monde s’y mette alors que le simple fait de s’abstenir aurait pu, sans aucun doute, éviter ce faux buzz ainsi qu’éviter des opinions déplacée. Oui j’ai perdu mon temps a écrire, si ça peut faire faire un pas en avant tant mieux!

  4. Vernier Vaite
    13 octobre 2016 à 5h58 — Répondre

    Que les anonymes réparent leur erreur en allant nettoyer maintenant.
    Vu la fureur de certains commentaires sur Facebook il y a de quoi décourager les organisateurs du festival, ils ne méritaient pas ça.

  5. Iritahua
    13 octobre 2016 à 6h23 — Répondre

    J’avais déjà ça en France et aujourd’hui en Polynésie. Les Tahitiens vous n’êtes plus chez vous, vous êtes devenus des HOTU PAENU.

  6. Brado
    13 octobre 2016 à 6h53 — Répondre

    Il faudrait arrêter de prendre comme excuse  » LA LIBRE EXPRESSION » , tous les médias se cachent derrière cette expression et l’utilise qu’à mauvais escient. Voilà une autre expression  » LA LIBERTE DES UNS S’ARRETE LA OU COMMENCE CELLE DES AUTRES ».à méditer…

  7. comme dans l'article "La libre expression sur les murs de la ville, c’est aussi ça l’art urbain."
    13 octobre 2016 à 13h56 — Répondre

    « La libre expression sur les murs de la ville, c’est aussi ça l’art urbain. » j’hallucine, bein : « NO POPAAS ALLOWED » c’est mieux je trouve… ou alors : « POPAAS, LE DEODORANT EXISTE » les excuse viennent tout de suite après : je m’excuse, je ne suis pas raciste. Je vous félicite, vous donnez vraiment pas envie de venir voir vos BROUILLONS! GOOD JOB

    • 13 octobre 2016 à 15h10 — Répondre

      Je pense que vous faîte un contresens complet sur le message de cette affiche. L’intention n’est évidemment pas à prendre au premier degré comme un appel à refuser l’entrée du musée aux graffeurs tahitiens, mais justement de dénoncer, avec ce brin de provoc’ qui a créé la polémique, leur absence de cette première exposition. Je vous invite à relire les explications des auteurs de l’affiche.

    • Rose
      13 octobre 2016 à 17h53 — Répondre

      hihi Oui ils ont bien besoin de déodorant on dirait. J’écris cela sur le mur à New York Indians no allowed ou Maoris no allowed on me traitera de raciste enfin il n’y a donc pas autre chose à mettre que ça !!!
      Le crétin qui a choisi ce slogan doit être un farani encore ! Et bien pas envie de venir aussi !

      • 13 octobre 2016 à 18h10 — Répondre

        Encore une fois, je pense que vous avez mal compris le message des auteurs de l’affiche qui expliquent qu’ils sont eux-mêmes des Tahitiens qui regrettent l’absence de graffeurs locaux dans cette première expo du musée.

  8. maui
    13 octobre 2016 à 20h02 — Répondre

    Les gars ma!! si vous vouliez passé un message et que vous êtes des tahitiens fallait le mettre en francais ou en tahitien non?!!!! Pourquoi l’avoir écrit en anglais?!! Vous aimez pas votre langue ou quoi?!!!!

  9. DePaea
    13 octobre 2016 à 20h38 — Répondre

    La moindre des choses aurait été que cette affiche soit écrite en Tahitienet non en anglais si le but était de denoncer.

  10. De faaa
    14 octobre 2016 à 9h02 — Répondre

    En Tahitien, en français, en anglais…
    il sera de toute façon mal compris par certain écervelé

  11. Mareva
    14 octobre 2016 à 10h33 — Répondre

    S’ils l’ont pas écrit en Tahitien c’est surement parce que le message n’était pas adressé aux tahitiens et à la population! Faut réfléchir un peu et surtout bien lire l’article. Je comprend pas pourquoi vous vous sentez visés et tout de suite pensez au racisme alors que là ils dénoncent une inégalité envers les artistes locaux qui n’ont pas été invités à faire une œuvre à l’intérieur du Musée. Ils ont fait du street art pour exprimer un message auprès du Musée de « Street Art ». C’est pas provoc, je trouve que c’est même plutôt intelligent.

  12. Hrodgar
    14 octobre 2016 à 20h43 — Répondre

    Une petite semaine pour finir ce lieu d’exposition avec des artistes internationaux invités pour l’occasion, c’est court.
    Alors oui, tout le monde ne pouvait accéder en même temps à l’intérieur.
    Espace réduit, peu de ventilation, tout le monde ne pouvait pas grapher en même temps, pour des raisons évidentes de sécurité et de santé.
    La priorité a été donnée aux artistes étrangers qui étaient présent sur le fenua que peu de temps.
    Les locaux eux auront tout loisir de se produire par la suite.
    Ou est le problème?
    Je ne vois rien de choquant dans ce choix, plutôt logique d’ailleurs.
    Mais non, comme d’habitude ce qui ne font rien ont la critique facile envers ceux qui entreprennent.
    Ça râle, on crie aux scandales, aux complots.
    Trop facile!!!
    Que ceux qui ne sont pas content se sortent les doigts du cul, arrêtent de se regarder le pito et fassent aussi bien.
    Le problème ici, c’est que lorsque quelqu’un sort du lot et obtient des résultats, il a rapidement contre lui les médiocres qui convoitent sa réussite.
    Faut pas s’étonner que le pays reste toujours au point mort.

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