ACTUS LOCALESSANTÉTRANSPORTS Les contrôles de biosécurité renforcés à l’arrivée des vols en provenance de Hawaii La rédaction 2024-11-21 21 Nov 2024 La rédaction Le Pays a annoncé le renforcement des contrôles de biosécurité à l’arrivée des vols en provenance de Hawaii, où la grippe aviaire vient d’être déclarée. L’archipel fournit notamment bon nombre de plumes de costumes à la Polynésie. Celles-ci, comme tous les produits et sous-produits d’oiseaux, seront refoulées à l’arrivée à Tahiti. Seules les importations réalisées par des professionnels, avec un certificat officiel délivré par les autorités américaines, resteront autorisées. Jusque-là épargné par l’épidémie de grippe aviaire qui touche l’ensemble des États-Unis, Hawaii vient de déclarer avoir détecté le virus sur son territoire. En conséquence, la Polynésie française vient d’annoncée le renforcement des contrôles biosécurité à l’arrivée des vols en provenance de Hawaii. « Les produits et sous-produits d’oiseaux de cet État : viande, œufs, plumes et autres produits et sous-produits de poule, coq, canard, oie et autres oiseaux sauvages et de basse-cour dans l’attente de plus amples informations ne peuvent être rapportés par les passagers et seront refoulés à l’arrivée en cas de découverte. Concernant les importations effectuées par des professionnels, seuls les produits et sous-produits accompagnés par un certificat officiel délivré par les autorités américaines compétentes et répondant donc aux conditions réglementaires resteront autorisés », détaille un communiqué de la présidence. Au fenua, cela concerne surtout l’importation de plumes destinées à la confection de costumes. Le même protocole est déjà appliqué sur les vols en provenance d’autres états américains. « La grippe aviaire est une maladie largement répandue à travers le monde avec des foyers réguliers, notamment en France métropolitaine et aux États-Unis. Le strict respect des règles de biosécurité par les passagers arrivant en Polynésie française est essentiel pour protéger le territoire de cette maladie qui anéantirait la filière volailles et qui peut également, dans de rares cas, se transmettre à l’homme », rappelle la présidence. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)