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Les dégâts des intempéries sont-ils couverts par votre assurance ?

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Kelly Asin, directeur général de Generali Tahiti revient sur les enseignements de l’épisode de fortes pluies de 2017. Selon lui la clause de garantie qui couvre les inondations, raz-de-marée et éboulements est souvent négligée, mais les gens y sont de plus en plus attentifs. Cette année l’état de calamité naturelle attribuée aux 13 et 14 janvier n’a pas d’incidence sur les contrats d’assurance mais permet au gouvernement d’intervenir à ses frais.

Suite aux fortes pluies et aux inondations qu’elles ont provoquées, Radio1 a interrogé Kelly Asin, directeur général de Generali Tahiti et ancien président du Cesec. Il revient sur l’épisode exceptionnel de 2017 qui a coûté 1 milliard de Francs aux assureurs au titre des garanties souscrites mais aussi parfois de gestes commerciaux. Cette année, l’étendue des sinistres est beaucoup moins importante qu’en 2017 où en plus des nombreuses maisons de la côte est détruites, l’un des hôtels de Papeete avait vu ses sous-sols et sa machinerie totalement inondés. Mais beaucoup d’habitations sont encore construites en zone rouge, inondable, et pas toujours correctement assurées.

Plusieurs cas de figure : une solution pour chacun

Contrairement à la métropole, il n’y a pas d’obligation absolue d’assurer sa maison en Polynésie, indique Kelly Asin. Parmi ceux qui en ont la possibilité et qui choisissent d’être assurés, certains se sont étonnés de ne pas pouvoir être indemnisés suite aux intempéries. Le directeur général de Generali Tahiti explique que la plupart des gens souscrivent à la garantie « Tempête, ouragan, cyclone » mais pas à celle des « événements climatiques » qui concerne les inondations, éboulement ou raz-de-marée. Heureusement, depuis l’épisode inattendu de 2017, les gens y sont davantage sensibilisés et « aujourd’hui dans 99% des cas, les propriétaires qui s’assurent souscrivent systématiquement à ces deux garanties ». En ce qui concerne les voitures, la clause a été incluse dans tous les contrats et la question ne se pose plus.

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Et puis il y a ceux qui choisissent de s’en passer. Keli Asin évoque certains cas de logements sociaux, qui sont donc aux normes et situés en zone non inondable » précise t-il, où les occupants « souscrivent à une assurance car l’OPH l’exige, mais seulement la première année, puis résilient le contrat ». Ceux-ci, dit-il, choisissent d’être leur propre assureur, et il est difficile de considérer une indemnisation de solidarité.

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Enfin, les journées du 13 et 14 janvier sont classées en état de calamité naturelle par le conseil des ministres ce mercredi. Aucune conséquence sur les contrats d’assurance. En revanche Kelly Asin explique que cela va permettre au Pays de puiser dans son budget pour venir en aide à certains propriétaires dont l’habitation est difficilement assurable, au travers de l’OPH.

Ce qui différencie la Polynésie de la métropole 

Dans l’Hexagone, il existe un fonds alimenté par les cotisations en matière d’habitation et c’est lorsque le conseil des ministres déclare l’état de catastrophe naturelle qu’il est possible d’y avoir recours. Difficile selon le directeur de Generali de le reproduire ici, car le nombre d’assurés et la population sont trop restreints.