ACTUS LOCALESPOLITIQUE Les députés macronistes veulent mobiliser l’Europe contre les ingérences de Bakou La rédaction 2025-01-28 28 Jan 2025 La rédaction Le groupe Ensemble pour la République, dont fait partie Moerani Frebault, a déposé auprès à l’Assemblée nationale une proposition de résolution européenne condamnant les ingérences de l’Azerbaïdjan dans les affaires politiques française, en particulier en outre-mer. Le texte vise surtout à demander au gouvernement central et aux autorités de l’UE « des mesures renforcées », en matière de cybersécurité et de lutte contre la désinformation notamment, pour prévenir les « actes de déstabilisation orchestrés » par le régime de Bakou. Lire aussi : Pour Tematai Le Gayic, s’allier à l’Azerbaïdjan, c’est trahir ses idéaux L’initiative a été lancée par le député anti-indépendantiste calédonien Nicolas Metzdorf, au lendemain de la tenue d’un « congrès des dernières colonies françaises » à Nouméa, qui a acté la création d’un Front international de décolonisation (FID). Un congrès auquel ont participé des représentants du Tavini et qui a été organisé avec le soutien du groupe d’Initiative de Bakou, organisation créée par le régime azéri pour rassembler et donner de la voix aux mouvements indépendantistes français. L’évènement avait déjà provoqué de nombreuses réactions, sur le Caillou, mais aussi à Paris, depuis le ministres des Outre-mer Manuel Valls jusqu’à celui des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Cette fois, c’est donc aux parlementaires de monter au créneau, toujours du côté du « bloc central » soutien d’Emmanuel Macron. 93 élus du groupe Ensemble pour la République, dont fait partie Nicolas Metzdorf, mais aussi l’autonomiste polynésien Moerani Frebault, ont cosigné une proposition de résolution européenne. Un texte qui, s’il est voté par l’Assemblée nationale, sera dénué de force contraignante, mais doit exprimer une volonté politique auprès des autorités de l’État et de l’Union européenne. La proposition rappelle le contexte de création du groupe d’initiative de Bakou, le soutien apporté aux mouvements indépendantistes corses ou ultramarins, l’apparition de drapeau de l’Azerbaïdjan sur les barrages des émeutes de Nouvelle-Calédonie, la diffusion de « désinformation sur les réseaux sociaux pour attiser les tensions », les multiples condamnations françaises de cette stratégie… Le congrès de Nouméa a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase en « démontrant la persistance des tentatives de déstabilisation orchestrées par l’Azerbaïdjan ». Mais le texte demande surtout un sursaut aux autorités nationales et européennes, en renforçant les mesures de surveillance et de prévention en matière de désinformation et de cybersécurité. Ou en mettant en place de programmes spécifiques pour soutenir la lutte contre les ingérences étrangères. Le député Nicolas Metzdorf précise aussi à nos partenaires des Nouvelles Calédoniennes, qu’il compte demander au ministre des Affaires étrangères des représailles diplomatiques contre Bakou, allant du rappel d’ambassadeur au boycott diplomatique en passant par le gel des accords bilatéraux. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)