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Les députés polynésiens demandent, avec LFI, une commission d’enquête sur la gestion des risques climatiques

Le groupe La France Insoumise – Nupes demande l’ouverture d’une commission d’enquête « sur la gestion par l’État des risques majeurs dans les territoires transocéaniques », notamment ceux liés aux changements climatiques. Cette résolution signée par nos trois députés, et dans laquelle l’État est jugé « défaillant » et « court-termiste », sera présentée fin novembre devant l’Assemblée Nationale.

Séismes, tsunamis, cyclones, mouvements de terrain, volcanisme… « Dans toutes les collectivités, les catastrophes naturelles et les événements météorologiques y prennent une ampleur de plus en plus importante, menaçant citoyens, habitats et infrastructures » : le groupe parlementaires LFI-Nupes a dévoilé ce matin l’un des textes qu’il présentera devant l’Assemblée fin novembre et il concerne directement les outre-mer. Les députés, dont Steve Chailloux, Tematai Le Gayic et Mereana Reid-Arbelot, y demandent l’ouverture d’une commission d’enquête de trente membres. Ils sont les seuls membres de leur groupe parlementaire GDR (Gauche démocrate et républicaine, composante de la Nupes) à avoir signé ce texte.

Si cette résolution venait à être adoptée par élus du Palais Bourbon, ladite commission serait chargée d’évaluer la gestion de ces risques par l’État. Autre objectif du groupe : « proposer des solutions et autres mesures d’anticipation et d’innovation afin d’améliorer les dispositifs existants, en matière de financement, de prévention, de formation, de recherche, d’organisation des secours, de la gestion de crise à la réparation ».

« Abandon de l’État »

Parmi les motifs, le groupe souligne que les collectivités d’outre-mer sont « surexposées à la quasi-totalité des risques majeurs ». Chaque département ou territoire est listé. Concernant la Polynésie, le texte note que « les îles situées en zone intertropicale sont exposées au passage régulier de dépressions et de cyclones générateurs de vents violents, pluies diluviennes et torrentielles, inondations, mouvements de terrain, houles et tempêtes ». Autre risque évoqué, les séismes et les tsunamis qui pourraient en découler.

Selon l’extrême gauche de l’hémicycle, l’État serait « défaillant » dans la gestion des risques. « On peut objectivement déplorer la faible portée des solutions d’urgence court-termiste mises en œuvre par la puissance publique, loin d’être à la hauteur des enjeux vitaux. Le manque d’anticipation visant à prévenir ces risques majeurs ne sont qu’un symbole de plus de l’abandon par l’Etat des collectivités ultramarines. Les citoyens, entièrement à part plus qu’à part entière, subissent les défaillances de politiques publiques qui omettent une partie du territoire. »

Deux députés ultramarins porteront cette résolution : le Martiniquais Jean-Philippe Nilor et le Réunionnais Perceval Gaillard.

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