Les 3 députés, rattachés au groupe « Union des démocrates et indépendants » (UDI), ont voté contre. Pour l’UDI, cette loi vient créer un manque d’exigence sur la recherche et le groupe regrette qu’un « certain nombre de remarques du comité national d’éthique, notamment sur la présomption de personnalité humaine dans les cellules souches », n’aient pas été prises en compte.
L’UDI regrette également que seule l’agence de biomédecine décide de la pertinence des recherches. Pour le groupe, il s’agit d’un abandon de la responsabilité politique.
Selon un communiqué du député Edouard Fritch, « le vote des députés polynésiens est aussi le reflet d’une grande majorité des Polynésiens qui, attachés à la dignité humaine, ne sont pas favorables aux recherches sur l’embryon et les cellules souches ».