Dans un communiqué, Te ora naho – Fédération des associations de protection de l’environnement annonce avoir participé du 4 au 11 mars en Nouvelle-Zélande à un rassemblement pour la promotion des connaissances écologiques traditionnelles du Pacifique. Taiātea, c’est le nom du rassemblement, souhaitait réaffirmer l’importance des savoir-faire ancestraux pour préserver l’environnement marin.
Du 4 au 11 mars dernier, en Nouvelle-Zélande, Te ora naho a représenté la Polynésie au rassemblement pour la promotion des connaissances écologiques traditionnelles des peuples du Pacifique, Taiātea. L’évènement a été organisé par la tribu maori Ngāti Kuri, l’antenne néo-zélandaise de Pew, WWF et le musée du mémorial de Guerre d’Auckland. Le but étant de permettre aux peuples du Pacifique d’échanger leurs expériences et leurs solutions pour la conservation de l’environnement marin au cours de visite au nord d’Aoteroa, et de conférences et workshop à Auckland.
Au côté des représentants de la Nouvelle-Zélande donc, mais aussi de Hawaii, Rapa Nui, Palau, Niue, d’Australie et de Fidji, Te ora naho a ainsi participé à la définition d’un message commun sur la protection de l’océan Pacifique, Te moana nui a hiva. Pour les écologistes du Pacifique il est important d’utiliser et de répandre les savoir-faire traditionnels pour une gestion durable des ressources naturels. « Pour nous, le seul moyen de retrouver une Terre saine, un environnement sain, des écosystèmes sains, est de faire en sorte que ces valeurs —aimer la nature, en prendre soin, lui rendre ce qu’elle nous donne, ne pas trop prendre— deviennent la nouvelle norme. Nous sommes ici rassemblés pour développer cette vision et proposer un message qui guiderait notre génération et celles à venir » a confié Hano Hano Naehu, gardien des parcs à poissons ancestraux de l’île de Moloka’i à Te ora naho.
Un autre rassemblement est déjà prévu à Tahiti en juin prochain.