© Cédric Valax

La semaine dernière, Radio 1 révélait les griefs du vice-président en charge de l’Énergie, Nuihau Laurey, contre la direction de la société d’économie mixte Transport d’énergie électrique de Polynésie (TEP) qu’il taxait « d’immobilisme ». En réponse, seize employés de la TEP syndiqués chez A Ti’a I Mua ont demandé à rencontrer le président, Édouard Fritch, jeudi après-midi pour défendre leur bilan.

Dans un courrier du 21 janvier dernier, le vice-président avait écrit au président du conseil d’administration (PCA) de la TEP, Bruno Marty, pour dénoncer le bilan de la société qu’il jugeait « nettement insuffisant ». Nuihau Laurey « invitait » le PCA à convoquer un conseil d’administration le 16 février prochain « en vue de procéder au changement du directeur général de la société » Guy Stalens. Nuihau Laurey avait même proposé la nomination de l’ancien directeur de la TEP, Thierry Trouillet, pour « contribuer plus efficacement à la politique énergétique du gouvernement ». Seize employés de la TEP, réunis sous la bannière de la centrale syndicale A Ti’a I Mua, sont montés au créneau jeudi après-midi en allant directement à la rencontre d’Édouard Fritch à la présidence pour défendre leur bilan. Pour le secrétaire général de A Ti’a I Mua, Heifara Parker, présent à la présidence jeudi après-midi, les employés veulent défendre leur bilan.

Jeudi après-midi, les employés de la TEP n’avaient pas pu rencontrer le président du Pays. Selon nos informations, ce dernier les a redirigé vers leur ministre de tutelle, le vice-président Nuihau Laurey.