Jeudi matin, plus d’une centaine d’enseignants des premier et second degrés du privé se sont réunis devant le Haut-commissariat à l’appel de l’intersyndicale, pour protester notamment contre le non respect de leur statut d’agent public de l’État.
Plus d’une centaine d’enseignants des premier et second degrés ont répondu jeudi matin à l’appel à la grève et au rassemblement devant le Haut-commissariat de la fédération des syndicats de l’enseignement privé (FSEP), une semaine après le mouvement du public. Le privé estimant en effet avoir des revendications différentes de l’enseignement public. « C’est une intersyndicale historique , a souligné jeudi matin la représentante de l’Uspep, Christine Fleury.
A 8h30, les représentants des syndicats ont donc été reçus par le directeur de cabinet du haut-commissaire, Christophe Deschamps. Durant une demi-heure d’entretien, les enseignants ont pu exposer leur revendication principale concernant le respect de leur statut d’agent de public de l’État, dont les dispositions n’ont pas été étendues en Polynésie.
Les enseignants ont également été reçus à la présidence par la ministre du Travail, Nicole Bouteau. L’application de certaines dispositions du statut d’agent public relève des compétences du Pays, comme l’explique le président de la FSEP, Edgar Taeatua.
Un dernier rendez-vous était prévu dans l’après-midi avec le vice-recteur et le directeur de cabinet de la ministre de l’Éducation avec l’espoir d’être entendu comme l’indique Christine Fleury.