Les établissements scolaires du second degré, public et privé, ont fermé leurs portes à partir de midi dans les archipels de la Société, des Australes, et les Tuamotu Gambier.  Quelques écoles avaient aussi pris cette décision. Demain mardi 13 février, les écoles, collèges, lycées, universités, ainsi que les crèches et garderies, resteront fermés toute la journée, uniquement dans l’archipel de la Société, ont annoncé à 14 heures Moetai Brotherson et Émilia Havez, directrice de cabinet du haut-commissaire. Une annonce qui a le mérite d’être claire, mais qui n’a pas empêché plusieurs « couacs » dans la communication institutionnelle.

Les établissements scolaires publics et privés du second degré, dans les archipels de la Société, des Australes, et des Tuamotu Gambier ont fermé à partir de midi par décision du Pays, comme l’avait annoncé Moetai Brotherson lors du point presse au Haut-commissariat, ce lundi matin à 10h30. Dans le premier degré, certaines écoles n’avaient pas ouvert du tout, comme celles de Piafau et Heiri à Faa’a, d’autres ont annoncé graduellement leur fermeture, sans que la situation ne soit encore généralisée ni confirmée à l’échelon du Pays. Moetai Brotherson explique que « les tavana ont toute latitude pour fermer les écoles », ce qui peut compliquer la coordination.

« Il n’était pâs vraiment possible de coordonner les décisions aujourd’hui, puisque les écoles n’ont pas été fermées ce matin, il était difficile de les fermer en cours de journée, ça aurait ramené beaucoup trop de monde sur les routes, justifiait Moetai Brotherson en début d’après-midi, en revanche pour demain on a pris une décision coordonnée. »

Cette décision de fermeture a au moins le mérite d’être claire. Ou presque. Ce lundi matin, les informations contradictoires avaient rajouté aux difficultés et aux inquiétudes des parents d’élèves. Moetai Brotherson reconnaîssait qu’ « il y a eu un petit couac » dans la communication de la DGEE, qui a d’abord annoncé sur Facebook la fermeture de « tous les établissements » avant de rétropédaler et de préciser qu’il ne s’agissait pas des écoles primaires.  « Dans leur terminologie quand ils parlent d’établissements il s’agit du secondaire, quand ils parlent du primaire ils parlent d’écoles », expliquait le président du Pays, mais même les directeurs d’école n’ont pas saisi la nuance.

Lors d’un deuxième point presse au Haut-commissariat, il a été annoncé que toutes les écoles, collèges, lycées (sauf internats) et l’université seraient fermés demain, mardi 13 février. En conférence de presse, la mesure de fermeture a été présentée comme limitée aux îles du Vent et aux îles Sous-le-Vent, « parce que le phénomène se concentre sur la Société », disait le représentant de Météo France, qui annonce une soirée, une nuit et une matinée de demain similaires à ce qu’on a connu ces dernières 24 heures. Deux heures plus tard, on voyait paraître au Journal officiel un arrêté du conseil des ministres concernant le second degré, qui confirmait bien la fermeture de mardi, mais pas seulement sur la Société, puisque les Australes et Tuamotu-Gambier étaient également concernées. Renseignements pris, finalement non, c’était un autre couac côté Pays, les écoles et établissements des Australes et Tuamotu-Gambier seront bien ouverts demain et l’arrêté déja paru allait être modifié.

Peut-on espérer à l’avenir une meilleure coordination en cas de vigilance météo ? « Parfois on peut nous reprocher d’avoir fermé alors qu’au final il a fait plutôt beau, c’est ce qui s’est passé la semaine dernière. Là on nous reproche un peu l’inverse, c’est jamais évident, répond Moetai Brotherson, il ne faut pas oublier qu’au bout du bout on a des enfants qui doivent achever un programme scolaire, on ne peut pas non plus décréter les vacances pour toute la saison des pluies. »

Ces fermetures seront réévaluées en fonction de l’évolution de la météo, ou peut-être de l’âge du capitaine… État et Pays se revoient mercredi matin à huit heures pour faire le point.