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Les ex-responsables de la Sofipac se rejettent la faute

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Le procès en appel de l’affaire « Sofipac » s’est refermé jeudi matin par les plaidoiries des avocats de la défense. Des avocats qui ont tenté de minimiser la responsabilité de leurs clients, sans pour démentir la réalité de la plus vaste escroquerie à la défiscalisation jamais réalisée en Polynésie. La décision de la cour d’appel a été mise en délibéré au 2 août prochain.

Jeudi matin, le procès en appel de l’affaire « Sofipac » s’est terminé par les plaidoiries des avocats de la défense. Le procès ouvert la veille porte sur la plus vaste escroquerie à la défiscalisation jamais réalisée en Polynésie française : 3,8 milliards de Fcfp de fausses factures. Premier avocat à plaider, le conseil de l’apporteuse d’affaires, Yolande Wong Lam, Me Fromaigeat, a rappelé précisément le dispositif de défiscalisation de la loi Girardin. Il estime que les prévenus n’ont pas touché d’argent de l’Etat, mais des investisseurs. « Ils n’ont jamais touché d’argent public, pas 1 Fcfp de l’Etat français ». En l’absence de partie civile autre que le Pays et l’Etat « le dossier ne tient pas », selon l’avocat. Me Fromaigeat a donc demandé la relaxe pour Yolande Wong Lam.

Précisons que les prévenus étaient renvoyés non pour détournement de fonds publics, mais « escroquerie ». De son côté, l’avocat de l’ancien patron du cabinet de défiscalisation Sofipac, William Bernier, Me Salomon, a évoqué « les vrais problèmes psychiatriques » de son client « en dépression continue ». L’avocat estime que le montage des dossiers constitue « un arrangement avec la vérité » mais pas une escroquerie. Des dossiers « pas légaux mais dont l’argent a été réinvesti ». Me Salomon s’est également attaché à démontrer que son client n’était pas à la tête de cette vaste fraude. Il n’était, selon le conseil, qu’un participant comme ses co-prévenus. Raison pour laquelle Me Salomon a demandé « de la liberté » pour William Bernier, ainsi qu’une « amende à plus juste proportion ».

La cour d’appel a mis sa décision en délibéré au 2 août prochain.

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1 Commentaire

  1. MATA
    20 avril 2018 à 8h18 — Répondre

    DEFISCALISATION = DETOURNEMENT FONDS PUBLICS = TOLERANCE ZERO.

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