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Les forces de l’ordre ne maitrisent pas le code de la route

Policiers et gendarmes ont échoué à répondre correctement à plusieurs questions du code de la route. © MaxPPP

Policiers et gendarmes ont échoué à répondre correctement à plusieurs questions du code de la route. © MaxPPP

Moins d’un policier et d’un gendarme sur deux a su répondre aux questions d’Autoplus.

L’info. Peut-on faire confiance aux policiers et aux gendarmes pour ce qui est du code de la route ? Pas vraiment, à en croire Auto Plus. L’hebdomadaire a mené cet été une enquête pour évaluer le niveau de connaissances des forces de l’ordre. Le résultat est sans appel : seuls 44 % des gendarmes et 38 % des policiers ont été en mesure de fournir des réponses correctes aux questions.

50 policiers et 50 gendarmes interrogés. Pour répondre à cette question, les équipes d’Auto Plus ont mené une vaste campagne cet été. Se faisant passer pour des particuliers, ils ont appelé 50 gendarmeries et 50 commissariats de police. A chaque fois, la personne au bout du fil se voyait poser une question parmi dix. Au menu, « qui doit payer la contravention si mon passager ne porte pas sa ceinture ? », « y a-t-il une limitation de vitesse quand il y a du brouillard ? », « dois-je rester au volant pour être considéré à l’arrêt et non en stationnement ? », etc.

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© MAXPPP

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Les questions auxquelles ils répondent bien… Tout n’est pas à jeter dans les réponses des forces de l’ordre. Par exemple, à la question « qui doit payer l’amende si mon passager ne porte pas la ceinture ? », tous les gendarmes et 80 % des policiers ont trouvé la bonne réponse : c’est le passager qui paye.

Le taux de réponse est également plutôt bon sur le nombre de points retirés pour un excès de vitesse de moins de 20 km/h en ville : 40 % des policiers et 100 % des gendarmes savent qu’un seul point est retiré pour un petit excès de vitesse.

Le taux de bonnes réponses chute drastiquement sur la question « dois-je rester au volant pour être considéré à l’arrêt et non en stationnement ? ». Tout juste 40 % des policiers et 20 % des gendarmes répondent correctement qu’un arrêt n’oblige pas à rester à bord du véhicule.

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© MAXPPP

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… Et celles où ils échouent. La question « y a-t-il une limitation de vitesse quand il y a du brouillard ? » a posé bien plus de problèmes aux forces de l’ordre. A cette question -dont la réponse est oui, 50 km/h, même sur autoroute-, personne n’a donné la bonne réponse, certains n’hésitant pas à reconnaître qu’ils ne le savent pas eux-mêmes.

Même chose pour la question « peut-on être verbalisé pour usage du téléphone sans être intercepté ? » -la réponse est non-, à laquelle un seul gendarme a répondu correctement, et aucun policier.

Enfin, les forces de l’ordre semblent sécher sur la vitesse minimum à respecter sur l’autoroute. Cette fois, un seul policier a répondu correctement et aucun gendarme. La bonne réponse ? Sur la file de gauche, la vitesse minimale est de 80 km/h. Sur les autres voies, il n’y a pas de vitesse minimum à respecter.

Source : Europe1

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1 Commentaire

  1. BAYLET Yves
    28 août 2013 à 22h49 — Répondre

    Et combien de policiers et de gendarmes, même polynésiens, connaissent les très nombreuses différences (plus d’une centaine) entre le code de la route polynésien, voté initialement par l’Assemblée Territoriale vers 1987, et le code farani ?

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