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Les frondeurs auront leur groupe à l’assemblée

©Cédric Valax

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C’était un secret de Polichinelle, le groupe des représentants frondeurs du Tahoeraa Huiraatira, qui soutiennent Édouard Fritch , est en passe d’être constitué. Il le sera en tout cas jeudi à l’ouverture de la deuxième séance de la session administrative où seront attribuées les présidences des commissions.

Édouard Fritch l’affirmait dimanche au terme du scrutin des sénatoriales « les problèmes personnels seront réglés dans les prochains jours ». Le jour semble donc arrivé puisque si le président du Pays l’avait jusqu’alors évoqué, mardi, il a confirmé que les « frondeurs » réfléchissaient sur l’opportunité de déposer une constitution de groupe à l’assemblée de la Polynésie française.

Mardi, le dossier n’était pas encore déposé mais on nous l’affirme, le groupe sera bel et bien constitué jeudi matin à l’ouverture de la deuxième séance de la session administrative où seront attribuées les présidences des commissions. Ce groupe devrait être composé à minima des 14 Tahoeraa qui soutiennent la politique d’Édouard Fritch. Pas assez pour faire une majorité.

Le nouveau groupe devrait pouvoir compter sur le soutien de A Tia Porinetia et cela sera important jeudi lors du vote des représentants au sein des différentes commissions qui composent l’assemblée. Important mais peut-être pas suffisant. Reste que la création de ce groupe était inévitable après les résultats des sénatoriales et un Tahoeraa plus que jamais divisé. Qui dit nouveau groupe dit présence à la conférence des présidents de groupes. Les frondeurs espèrent ainsi pouvoir jouer sur leur participation à l’ordre du jour des séances et favoriser le passage des textes proposés par le gouvernement que le groupe Tahoeraa aurait pu tenter de freiner.

Lire aussi : Sénatoriales: Flosse défait « Il y a une logique à la création d’un groupe »

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2 Commentaires

  1. TETUANUI Richard
    6 mai 2015 à 6h35 — Répondre

    On entend souvent dire il faut respecter le père…. Oui exactement, mais avec le temps tout évolue, et il faut s’adapter à la situation du moment… Si le père n’évolue plus, c’est grave, car il y a empêchement de l’enfant de progresser, donc le Pays…On veut faire cela, mais on a peur, c’est grave… Si le père veut marier son fils à une femme dont son fils ne l’aime pas; c’est grave aussi… N’oublions pas cela, c’est que la partie adverse en profite de la situation… d’où déstabilisation dans tout domaine.
    alors le père se voit son pouvoir partir peu à peu…. C’est à lui de garder son pouvoir en comprenant son fils… Sans avoir peur de dire des mots, Si le père est condamné par la justice, il doit léguer son savoir à son fils, de peur de tout perdre. que se dernier aie la liberté de choisir autour de lui les personnes de confiances, c’est cela la démocratie… Ce n’est pas le cas aujourd’hui…

  2. Iritahua
    6 mai 2015 à 6h49 — Répondre

    Félicitations Édouard d’avoir pris cette initiative, u es le seul Maître à bord de ton navire. Les Polynésiens sont avec toi pour guider notre beau paquebot. Le Tahoeraa, par son Président Gaston cherche à te démolir par tous ses moyens, il n’y arrivera pas. Par son arrogance le peuple en à marre d’entendre ses mensonges, il lui reste encore quelques cerfs volants avec lui, par manque de vent les autres sont tombés.

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