Radio1 Tahiti

Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus… et ils reviennent samedi soir !

©Victoire Brotherson/Radio1

Décalée, drôle, judicieuse, la pièce de théâtre adaptée du best-seller éponyme de John Gray vous entraîne dans les méandres de la psychologie du couple. Ne ratez pas la dernière représentation samedi soir à l’InterContinental.

Pour ce troisième opus, les éclats de rires ont fait vibrer, à tout rompre et sans discontinuer, le motu de l’Intercontinental. En effet le spectacle joué en métropole depuis de longs mois et dont le succès ne se dément pas, est entrecoupé d’imitations de Thierry Garcia,  qui a forgé son talent durant une dizaine d’années en incarnant les personnages des Guignols de l’Info sur Canal+. Brice de Nice, Gad Elmaleh, Cristina Cordula, ainsi que Fabrice Lucchini entre autres, tous sont convoqués pour appuyer le propos de Paul Dewandre, auteur et comédien.

Celui-ci dissèque, questionne et malmène, sans concession mais avec pertinence et un humour parfois torride, les modes de fonctionnement masculins et féminins, prouvant que l’amour sort toujours victorieux d’une évolution égalitaire de la vie de couple. Le public, qui se reconnaît dans les situations évoquées par Paul Dewandre,  se montre très réceptif ce traitement par l’humour qui lui permet de se dire  « Je suis comme ça moi ? C’est vrai que c’est drôle ! »

Vous avez des problèmes de couple ? Vous souhaitez un retour d’affection ou une sexualité épanouie promise mais jamais livrée par toutes sortes de marabouts ? Paul Dewandre vous offre les clefs pour une compréhension des rapports hommes-femmes à faire se retourner dans sa tombe, et plier de rire par la même occasion, Freud lui-même. Sollicitant constamment le public, très participatif, la part d’improvisation de Paul décoince, en faisant mouche, avec finesse et drôlerie, les prudes et coincés.

La pièce sera rejouée demain samedi 28 septembre 2019, même heure, même endroit, alors ne la manquez sous aucun prétexte car elle est à consommer sans prescription et surtout sans modération !

(Texte et photos de Victoire Brotherson)