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Les indemnités de Georges Puchon au Port passent mal

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Vendredi matin, la nomination de George Puchon à la direction de l’aviation civile n’avait toujours pas été actée, après un différend au sein même du conseil des ministres portant sur les conditions de départ et les indemnités touchées par l’intéressé après son débarquement du Port autonome.

Vendredi matin, la nomination de l’ancien ministre de l’Economie et directeur du Port autonome, Georges Puchon, à la direction de l’aviation civile était toujours « en suspens ». Inscrite à l’ordre du jour du conseil des ministres de mercredi, la décision de nomination n’a pourtant pas été « actée » par le gouvernement.

Le problème est venu des conditions du départ de Georges Puchon du Port autonome en septembre dernier. Selon les informations recueillies par Radio 1, le ministre de tutelle du Port autonome, René Temeharo, souhaitait le départ de Georges Puchon, après notamment les errements dans le dossier du terminal de croisière, tout en saisissant l’occasion pour combler le poste vacant de directeur du Laboratoire des travaux publics.

René Temeharo a donc fait une proposition à Georges Puchon. Celle d’une démission volontaire du Port autonome, en contrepartie d’une nomination au Labo TP. Refus du directeur du Port autonome, qui a donc été débarqué dans les règles. Des règles, au demeurant parfaitement légales au Port autonome, lui permettant d’empocher son préavis de départ de trois mois de salaire, ses indemnités de départ et de fin de fonction, ses congés payés et son salaire du mois de septembre pour une indemnité de départ globale d’un peu plus de 10 millions de Fcfp.

Mercredi en conseil des ministres, René Temeharo a donc fait entendre sa désapprobation contre la nomination de George Puchon à la direction de l’aviation civile, placée sous la tutelle du ministre en charge des Transports, Jean-Christophe Bouissou. Et la nomination a été mise en suspens, au moins pour quelques jours.