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Les Marquisiennes enceintes évasanées pour leurs consultations faute de sage-femme

Une douzaine de femmes enceintes sont arrivées jeudi soir en évasan depuis les Marquises. Leurs consultations sont impossibles à réaliser sur place en raison d’une pénurie de sage-femme. Un problème d’indemnité de ces professionnelles de santé lors des déplacements, a explique le ministre de la Santé jeudi soir.

Une dizaine de femmes enceintes ont été evasanées jeudi soir depuis les Marquises vers Tahiti parfois pour une simple visite chez la sage-femme ou le gynécologue. Des dépenses prises en charge intégralement par la Caisse de prévoyance sociale (CPS). Les habitants du Henua Enana préfèreraient évidemment que l’on envoie un spécialiste dans leurs îles. Présent à l’aéroport de Tahiti-Faa’a jeudi soir, l’élu au conseil municipal de Ua-Huka, Ranka Aunoa, ne comprend pas cette situation. Il demande au Pays de prendre ses responsabilités.

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Valenza Keanui était présente à l’aéroport jeudi soir pour récupérer sa sœur descendue pour trois jours pour une simple visite médicale avec une sage-femme. Elle trouve cette situation « aberrante et illogique ».

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Une autre future maman, Ady Bruneau, est descendue pour une « visite normale » de Nuku-Hiva. Elle affirme qu’elle a été prévenue la veille qu’elle allait être evasanées sur Papeete.

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Pour celles qui n’ont pas de famille à Tahiti, les patientes sont logées à l’hospitel ou dans des pensions de famille. Marcel, de la pension Puea, est venu récupérer deux de ses clientes enceintes.

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Le sujet s’invite à l’assemblée

Le sujet s’est invité jeudi soir à l’assemblée. L’élue Tavini, Eliane Tevahitua, a interpellé le ministre de la Santé, Jacques Raynal, afin qu’il réagisse par rapport à « ces problèmes administratifs ».

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Le ministre de la Santé  affirme qu’il doit faire face aux revendications des sages-femmes, concernant leurs indemnités. Ces dernières percevaient 20 000 Fcfp par jour de frais d’indemnité de sujétion spéciale et 15 000 Fcfp par jour pour « le découché et les repas ». La révision à la baisse de ces dispositions bloque aujourd’hui auprès des sages femmes. Le ministre rappelle néanmoins qu’elles ont l’obligation contractuelle de se rendre sur place, même s’il dit ne pas vouloir prendre de sanction pour l’heure.

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