ACTUS LOCALESSANTÉ Les médecins menacent d’une grève pour l’arrivée de Hollande Vaite Urarii Pambrun 2016-02-09 09 Fév 2016 Vaite Urarii Pambrun Depuis 2013, le Syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française (SPHPF) tire la sonnette d’alarme auprès des différents ministres de la Santé pour réclamer l’embauche d’un médecin anatomo-pathologiste au CHPF de Taaone. A quelques jours de la visite présidentielle, le syndicat met la pression et menace d’une grève… Jusqu’en décembre dernier, ces médecins étaient au nombre de quatre sur le fenua. Deux dans un cabinet libéral, dont un a pris sa retraite, un au CHPF et un autre à l’institut Louis Malardé. Mais depuis la fermeture du cabinet, ils ne sont plus que deux à exercer. Le Syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française demande au Pays d’embaucher le deuxième médecin qui travaillait dans le cabinet médical pour qu’il assume le deuxième poste au CHPF, inoccupé depuis deux ans. « On va vers une médecine à deux vitesse », déclare Marc Levy, le président du Syndicat, qui insiste sur le fait que sans les analyses de tissus par un anatomo-pathologiste : « il est impossible de faire une prise en charge médicale et la prise en charge du cancer ne se fera qu’avec les résultats de cet examen ». Pour le médecin : « il n’y a aucun dialogue social avec le ministère de la Santé et le ministère de la fonction publique ». Le syndicat est prêt à utiliser tous les moyens pour se faire entendre, même pendant la visite du Président de la République, François Hollande : « en février, il va sans doute y avoir de bons arguments pour que les syndicats fassent des démarches sociales, la dernière semaine de février ce n’est pas par hasard non plus », affirme le président du syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française Marc Levy. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/02/levy.mp3 Reste que le syndicat des praticiens hospitalier semble savoir utiliser le calendrier des visites officielles à son avantage. Sa dernière grève au CHPF remonte au mois de février 2015. Soit deux semaines avant le passage de la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, en Polynésie… Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)