Le vainqueur du grand prix Photographe de la faune et de la flore sauvage de l’année 2021, attribué chaque année par le Musée d’histoire naturelle de Londres, a été décerné à Laurent Ballesta. La photo en question a été prise pendant une nuit de pleine lune dans une passe de Fakarava, au cours du frai des mérous qui a lieu une fois dans l’année.
Le Muséum d’histoire naturelle de Londres a révélé les photographies récompensées cette année par son concours annuel. Et le grand prix Wildlife Photographer of the Year a été décerné à Laurent Ballesta pour une photo nommée « Création », prise lors d’une nuit unique dans l’année. Au moment de « la pleine lune suivant le solstice d’hiver », raconte le photographe et biologiste sous-marin sur sa page instagram, « 18000 mérous se rassemblent dans la passe sud de l’atoll de Fakarava, en Polynésie Française« . Avec son équipe, Laurent Ballesta s’est rendu dans la réserve de biosphère de l’île de Fakarava pour être témoin de l’événement comme l’explique le Muséum sur son site internet. L’article précise les enjeux mis en exergue par cette photo. Le mérou est une espèce qui, bien que présente dans plusieurs océans de la planète, figure sur la « liste rouge » des espèces en danger d’extinction publiée tous les quatre ans par l’UICN. Dans le lieu où a été capturée « Création », seuls les requins, nombreux, régulent la population de mérous en profitant de leur nombre important pour les chasser.
Un concours prestigieux
Une centaine de photographies ont été sélectionnées par un jury international, parmi 50 000 photos prises autour du monde, pour paraître aux éditions Biotope sous la forme d’un livre. Les dix premières seront exposées au Muséum d’Histoire naturelle de Londres du 16 octobre 2020 au 6 juin 2021. La compétition internationale existe depuis 1965, mais c’est la première fois qu’un photographe français remporte ce titre prestigieux.