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Les organismes de formation veulent leur part du gâteau

AOF3P

Une dizaine d’organismes de formation privés ont décidé de se réunir au sein d’une association des organismes de formation professionnelle privés polynésiens (AOF3P). L’objectif de cette association est d’améliorer la qualité des formations en Polynésie, mais aussi de protester contre la CCISM, la CAGEST, l’université et certaines associations que les professionnels accusent de concurrence déloyale sur le marché…

AOF3P, ce sont dix organismes de formation privé qui se sont réunis parmi lesquels Doceo Formation, Conform HSCT et Cours Bufflier. A travers cette association, les formateurs privés souhaitent apporter une amélioration de la qualité des formations proposées. Chacun de leurs adhérents doit respecter une charte de qualité présentée au Fonds paritaire de gestion qui peut à présent contrôler les organismes de formation. Mais la réelle volonté de l’association est de « faire face à la concurrence déloyale » caractérisée, selon AOF3P, en partie par la CCISM et la CAGEST… Toujours selon l’association, les deux organismes proposent le même catalogue de formation que les organismes privés financés par les impôts des entreprises et le territoire. Les explications du directeur de Doceo Formation et président de AOF3P, Arnaud Lozinguez.

L’AOF3P s’en prend également aux associations qui seraient en fait des « entreprises déguisées » en Polynésie. Des associations parmi lesquelles figurent, selon eux, des organismes de formation de fait. L’Université de Polynésie est aussi dans le viseur de l’AOF3P puisqu’elle propose également des formations aux particuliers. Afin de « veiller à l’application des règles de la concurrence », l’association annonce vouloir prochainement saisir la haute autorité de la concurrence.

Dans un communiqué transmit à la presse, la CCISM a rappelé ses missions reçues en septembre 2000 par arrêté du conseil des ministres : « Favoriser la formation professionnelle des chefs d’entreprise et des salariés de chaque secteur professionnel » ou encore de « d’apporter à la Polynésie française son concours à l’apprentissage dans les différents secteurs professionnels ». La CCISM termine son communiqué en précisant qu’elle est « fondée à proposer et mettre en place des actions de formations ».  Et la CCISM précise que ces « actions de formations » sont exécutées par des « entreprises et patentés inscrit au registre du SEFI et délivrant ses formations ».

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A vous la parole, replay - Marcel Tuihani - 10/03/2016

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2 Commentaires

  1. Iritahua
    11 mars 2016 à 7h14 — Répondre

    Une nouvelle variété de requins sur Territoire.

  2. PAT
    11 mars 2016 à 9h51 — Répondre

    En métropole il est prouvé qu’avec les 30 milliards d’euros consacré à la formation pas des organismes privé le résultat était minable, insignifiants. Comme le dit IRITAHUA, des requins. Comment contester des formations universitaires pour des adultes? N’est ce pas un gage de qualité et de sérieux? Et la CCISM n’est elle pas la mieux placée pour connaitre le tissus économique du Pays? Ne veulent-ils pas tout simplement se faire du « fric » comme en métropole? Espérons que le gouvernement ne tombera dans le piège.

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