La fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public appelle les établissements scolaires à mettre en place l’harmonisation des fournitures scolaires au travers d’achats groupés. Un concept qui va diviser par deux la facture des parents, mais aussi le poids du sac des élèves, et qui permet une approche éco-citoyenne des parents d’élèves puisque les fournitures sont des produits recyclables.
La fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (FPEEP) demande à ce que tous les établissements scolaires de la Polynésie mettent en place l’harmonisation des fournitures scolaires. Cette demande a d’ailleurs fait l’objet en octobre dernier d’une circulaire émanant de la ministre de l’Education, avec en pièce jointe une liste modèle de fournitures. Pour la fédération, cette harmonisation pourrait diviser par deux la facture des parents. Ce dispositif existe déjà dans quelques établissements scolaires, tels que le collège de Arue depuis trois ans. Les parents s’en sortent même avec une facture variant entre 4 000 et 5 000 Fcfp par élèves pour ce qui est du pack de fourniture. Alexandre Philbois, le président actuel de l’association des parents d’élèves dudit collège, explique que ce dispositif n’a pas été facile à mettre en place.
La fédération veut s’inscrire dans une démarche éco-citoyenne en mettant en avant toutes les fournitures écologiques. Le collège de Faaroa à Ra’iatea est depuis de nombreuses années dans cette optique. « La prise de conscience environnementale étant très forte », affirme Vaiete Maltby, présidente de l’association des parents d’élèves.
Cette harmonisation des fournitures scolaires pourrait aussi aider les élèves à un mieux-être notamment concernant le mal de dos. En effet, Guy Gooding, président de l’association des parents d’élèves du collège de Henri Hiro, affirme que cette harmonisation des fournitures scolaires va aussi diviser en deux le poids du sac des élèves. En utilisant par exemple un seul classeur pour les matières scientifiques. Malgré les difficultés rencontrées dans certains établissements scolaires, Guy Gooding reste confiant. « On n’est pas là pour taper sur les chefs d’établissements, mais juste pour leur rappeler de mettre en place la circulaire ».