Le Groupe des Parlements des Îles du Pacifique sont réunis depuis ce matin à l’assemblée de Polynésie. C’est là, il y a trois ans, que la quinzaine pays et états participants avaient signé un pacte pour l’économie bleue durable. Une moitié a envoyé des représentant au fenua pour dresser un premier bilan.
Dans l’hémicycle, des élus de Rapa Nui, des Îles Cook, de Nouvelle Calédonie, de Nouvelle Zélande, de Palau, des Salomon, ou de Tonga, aux côtés bien sûr de représentants du fenua. Au centre de ce rassemblement parlementaire, la « déclaration de Tarahoi », un pacte pour l’économie bleue durable scellé en septembre 2019. Il s’agit de faire un point – prévu en 2020, mais reporté par le Covid – sur les engagements qui ont été pris à cette occasion : gestion du plastique et des déchets, valorisation des ressources, gestion de la pêche légale et illégale, développement de transports « décarbonés »… Des travaux dont l’intérêt est évident dans le contexte des menaces environnementales, climatiques, mais aussi des tensions internationales, a expliqué Gaston Tong Sang en introduction, se disant ravi de retrouver « la grande famille » des parlementaires du Pacifique. Pour le président de l’assemblée, la coopération régionale s’impose : « Nous devons ressembler à notre océan : une masse bleue, uniforme et résiliente ».
En dehors des travaux techniques à l’assemblée, des ateliers de formation seront proposés en partenariat avec le Programme des Nations-Unis pour le développement, qui finance une partie de ces sessions de travail. Des visites sur le terrain seront également prévues, à Taiarapu Ouest ainsi qu’à Moorea.