Après les syndicats de salariés jeudi, les organisations patronales de Polynésie ont été reçues lundi par Edouard Fritch et son gouvernement à la présidence. Emploi, réforme de la PSG, retraites… Les représentants des patrons ont affiché leur solidarité avec le gouvernement d’Edouard Fritch.
« La démarche du monde économique est apolitique, et elle n’acceptera pas, je dis bien elle n’acceptera pas une nouvelle instabilité politique. C’est hors de question ! » Le patron du Medef, Olivier Kressmann, a clairement annoncé son ras-le-bol des querelles politiciennes au sein du Tahoeraa lundi midi.
Les patrons ont également profité de cette rencontre pour évoquer un « aménagement » du code du travail. Comprenez une plus grande flexibilité dans les embauches et les licenciements. « Sans remettre en cause les acquis sociaux, que les choses soient bien claires, on n’est pas là pour revenir en arrière, on est là pour avancer », a assuré Thierry Cadiou, responsable de la commission des impôts à la CGPME.
Pour autant, les représentants du Medef et de la CGPME ont reconnu qu’il était nécessaire de consulter l’ensemble des partenaires sociaux pour mener à bien ces réformes.